C’est un véritable bureau mobile et un des deux gros projets de 2024 pour la Mission locale jeunes (MLJ). « Nous avons travaillé sur ‘l’aller vers’, avec le but que la MLJ aille vers les jeunes, car il y a des problèmes de mobilité », explique le président de la MLJ, Sébastien Bayart. Car si la Mission locale, qui accompagne les jeunes de moins de 26 ans dans leur insertion professionnelle, dispose de bureaux à Bagnols et de permanences à Uzès, Roquemaure, Pont-Saint-Esprit et Remoulins, « pour certains jeunes, ça reste très compliqué de se rendre dans ces villes », affirme le président de la MLJ.

Avec ce camion-bureau en fonction depuis janvier, toutes les communes du vaste territoire couvert par la Mission locale peuvent désormais accueillir une permanence tournante. « Depuis le début de l’année, nous avons déjà effectué plus de 25 sorties », pose le directeur de la MLJ, Frédéric Combernous.

L’autre gros chantier de 2024 qui s’est concrétisé en 2025 est la labellisation de la MLJ. « L’État souhaitait cette labellisation, explique Sébastien Bayart. Ça a représenté un an et demi de travail, nous avons été audités en avril et nous avons décroché le niveau excellence, avec 35 thèmes acquis sur 35. » Un beau résultat qui vient en plus des actions menées tout au long de l’année, comme les Contrats d’engagement jeune ou encore la mobilité européenne Erasmus +, avec deux sessions l’année dernière qui ont permis à des jeunes de se construire une expérience.

Pour 2025, l’un des principaux chantiers va être d’accroître la coopération avec France Travail, un rapprochement provoqué par la loi pour le plein emploi du 18 décembre 2023. « Ça se met en place », affirme Sébastien Bayart. En local, les équipes de la MLJ et de France Travail ont déjà l’habitude de travailler ensemble, notamment sur des actions autour de l’apprentissage.