GARD RHODANIEN Connaux et Saint-Paulet-de-Caisson signent leur Contrat bourg-centre Occitanie

Ce mardi matin, lors de la signature des Contrats bourgs-centres de Connaux et Saint-Paulet-de-Caisson
- Thierry AllardElles rejoignent Pont-Saint-Esprit et Laudun-l’Ardoise sur le territoire de l’Agglomération du Gard rhodanien : les communes de Connaux et Saint-Paulet-de-Caisson ont signé ce mardi à Bagnols leur Contrat bourg-centre Occitanie. De quoi aider ces communes à financer leurs projets.
L’idée, de ces Contrats bourgs-centres par la Région Occitanie lancés en 2017, est « d’accompagner les projets de communes qui ont une certaine centralité, pour contribuer à leur attractivité », pose la conseillère régionale, Claire Lapeyronie. Le tout « dans une démarche partenariale », rajoute-elle, illustrée par les signataires de ces contrats : la Région, le Département, l’Agglomération et les communes concernées.
Le but est de « travailler à la fois le développement durable et le développement économique des communes », reprend le président de l’Agglomération du Gard rhodanien Jean-Christian Rey. Le tout « en articulation avec le projet de territoire, les projets des communes, le Contrat territorial Occitanie et les Contrats départementaux », rajoute l’élu, ces dispositifs existants servant à la fois à la planification des investissements et à leur cofinancement.
Du côté des communes, ces nouveaux Contrats bourg-centre Occitanie sont teintés de vert, comme le veut la Région qui, sur cette deuxième mouture de ce dispositif, a axé sur « le pacte vert, pour adapter les infrastructures au changement climatique, assurer un rééquilibrage territorial, promouvoir un nouveau modèle de développement », développe Claire Lapeyronie.
L’idée est donc d’aider les communes à sortir leurs projets. À Connaux, « un village attractif avec des commerces, des associations et des PME », comme le présente son maire Stéphane Maurin, le gros projet est la construction d’une cantine bioclimatique. « Notre cantine a vécu, et nous en voulons une nouvelle qui sera bioclimatique, dans laquelle nous voulons aussi intégrer les veuves et les veufs du village pour qu’ils viennent manger avec les enfants à midi, afin de tisser du lien », explique le maire.
À Saint-Paulet, « une commune attractive à 5 kilomètres de Pont-Saint-Esprit et 15 kilomètres de Marcoule et de Tricastin, ce qui attire une population de jeunes actifs », dixit son maire Christophe Serre, l’augmentation de la population, passée d’environ 1 500 habitants il y a trente ans à plus de 2 000 aujourd’hui, créé de nouveaux besoins. « Nous avons 27 associations, dont une dizaine dans le sport, et nous n’avons pas de structure sportive couverte », pose le maire, qui a pour projet la construction d’une halle des sports.
La commune a fait les choses dans l’ordre, en achetant un terrain de 11 000 mètres carrés l’été dernier pour y bâtir la halle des sports « en structure bois, conçue pour les économies d’énergie, avec à côté deux petits lotissements », précise Christophe Serre, sachant que de la réserve foncière serait encore disponible pour de futurs projets. La mairie compte aussi aménager une cheminement piéton et rénover l’ancienne école, dans le centre village, pour en faire « un espace de services », avance le maire.
Autant de projets structurants, mais coûteux, sur lesquels la Région et les autres collectivités viendront donc abonder. « Aujourd’hui on signe, conclut Stéphane Maurin, j’espère que demain, on coupera les rubans. »