Publié il y a 1 an - Mise à jour le 13.11.2022 - stephanie-marin - 2 min  - vu 9783 fois

GARD Une femme tuée cette nuit et son compagnon décédé, la procureure donne des précisions

(Photo d'illustration : Stéphanie Marin/ObjectifGard)

Les investigations se poursuivent pour éclaircir les circonstances du drame survenu hier soir, dans une maison à Montaren-et-Saint-Médiers, commune de moins de 1 500 habitants, située tout près d'Uzès.

Hier soir, vers 22 heures, les gendarmes ont été appelés en intervention au domicile d'un couple, parents de deux enfants de 9 et 13 ans, à Montaren-et-Saint-Médiers, "pour des faits de violences mortelles commis potentiellement par l’homme du couple sur son épouse", indique Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes, dans un communiqué.

À leur arrivée, les militaires ont découvert le corps de la jeune femme âgée de 35 ans, "décédée des suites de blessures par arme à feu et par arme blanche", précise la procureure. Son époux, 42 ans, "était également grièvement blessé par un tir d’arme à feu, un fusil de chasse retrouvé à ses côtés, poursuit-elle. Encore conscient, il bénéficiait des premiers soins par les militaires de la gendarmerie, repris en charge par les pompiers à leur arrivée, mais décédait rapidement des suites de ses blessures."

D'après les informations transmises par le parquet, l'homme "était connu de la justice pour avoir été impliqué en 2002 dans des faits de vols aggravés, et avait été mis en cause en 2019 pour des violences légères hors situation de couple, procédure classée sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée."

Les enfants du couple - dont le plus jeune aurait donné l’alerte en se rendant chez des voisins - ont été pris en charge par la cellule de crise constituée à l’occasion d’homicide familial et ont fait l’objet d’un accueil par le service des urgences pédiatriques à l’hôpital. "La suite des investigations, diligentées par la brigade de recherches de Bagnols-sur-Cèze et par la brigade de gendarmerie d’Uzès, permettra d’établir les circonstances exactes du passage à l’acte ainsi que les causes. Aucune autre personne ne paraît pouvoir être mise en cause dans le déroulement des faits", complète la procureure Cécile Gensac.

Stéphanie Marin

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