Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 16.06.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 184 fois

IL Y A 4 ANS... La transhumance baignait le Gard dans la tradition

La Fête de la Transhumance de l'Espérou 2012. Photo DR/Michel Minnot.

Il y a 4 ans déjà, la fête de la Transhumance de l'Espérou tenait ses promesses et réunissait de nombreux passionnés et curieux. Des familles entières aidaient les bergers à faire voyager leurs moutons.

En 2016, la transhumance s'est déroulée sans encombre et voyait toujours autant de monde sur le parcours des bergers et de leurs bêtes. Il y a 4 ans, c'était la même chanson! Sur un petit air d'accordéon le berger, bob vissé sur la caboche et barbe blanche arborée, usait du bâton afin que les brebis filent droit vers vers les sommets.

Le sommet, la fin de la route? C'est l'Espérou. Un lieu hors du temps, entre ciel et terre, fixé à 1230 mètres d'altitude, probablement connu de tous les habitants et moutons de la région. Réunion aussi familiale que traditionnelle, cette transhumance permet aux petits comme aux grands de revoir leurs fondamentaux. La géographie d'abord, l'histoire ensuite. Un peu de sport, un apprentissage des animaux de la ferme et quelques photos pour marquer le déplacement dans le temps et le fixer sur papier.

Plusieurs troupeaux s'unissent pour en former plus gros encore. Plus de 600 têtes animales le composent mais les brebis et moutons ne se marchent pas dessus comme dans un camion qui mène à l'abattoir... Non! Là, tout le monde est calme, ravi de faire ce nécessaire voyage pour une meilleure vie en montagne! Les estives plaisent autant aux bêtes qu'aux Hommes et cette transhumance, aux accents ancestraux, se poursuit par le marquage des moutons.

Pompons et sonnailles sont placés sur les moutons qui semblent désormais pressés d'aller dévorer le festin qui les attend. En attendant, on ne reverra le berger et ses bêtes qu'au mois de septembre. Dans l'autre sens, cette fois.

Anthony Maurin

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