LA GRAND'COMBE Le "Glacier culturel" : un lieu pas comme les autres

Le glacier culturel à La Grand-Combe
- DRÀ La Grand'Combe, un lieu pas comme les autres vient d’ouvrir ses portes. Le "Glacier culturel", imaginé par Virginie Schwarz, mêle culture, rencontres intergénérationnelles et envie de dynamiser une ville à fort potentiel. Un rêve devenu réalité.
Depuis plusieurs semaines, le cœur de Virginie Schwarz bat un peu plus fort. Son rêve longtemps enfoui vient enfin de se concrétiser : ouvrir un bar culturel à La Grand'Combe. Un lieu chaleureux, vivant, pensé pour tous et animé par l’envie de créer du lien.
« C’est un projet que je portais en moi depuis plus de vingt ans », confie la fondatrice. « Je voulais un endroit où les gens puissent discuter, apprendre, partager… » C’est aujourd’hui chose faite, en plein centre-ville, juste en face du lycée.
Un lieu pour tous les âges, toutes les histoires
Le "Glacier culturel", c’est d’abord un espace de rencontre intergénérationnel. Lycéens, professeurs, familles, retraités… Tout le monde y trouve sa place. Une programmation éclectique y est proposée : ateliers d’écriture ou de peinture, expositions artistiques, débats ou lectures.
« Ce n’est pas un simple bar, c’est un lieu de vie. Je veux que les gens s’y croisent, qu’ils échangent, qu’ils créent ensemble », insiste Virginie Schwarz.
Un nom plein de sens
Le nom de l’établissement intrigue souvent. « Non, on ne vend pas de glaces ici », sourit la gérante. Le "Glacier culturel" est en fait un clin d’œil au passé du lieu, qui abritait autrefois le "Grand Café Glacier", mais aussi à sa nouvelle vocation.
C'est donc en référence à la salle principale, ornée de grands miroirs, que le terme de glacier est arrivé. « J’ai voulu garder une trace de l’histoire du bâtiment tout en affirmant mon envie d’en faire un lieu culturel à part entière », explique Virginie.
De la Sécurité sociale au rêve de toujours
Originaire des Salles-du-Gardon, Virginie Schwarz travaillait auparavant à la Sécurité sociale. C’est pendant la pandémie de Covid, alors que beaucoup de structures fermaient, qu’elle a eu le déclic.
« Nous faisions partie des rares services encore ouverts. Cette période m’a fait prendre conscience que je ne pouvais plus attendre. Il fallait que je me lance », se souvient-elle.
Elle pensait à ce projet depuis ses 30 ans. C’est finalement vingt ans plus tard qu’elle décide de franchir le pas. « Je l’ai imaginé pendant deux décennies. Aujourd’hui, je vis mon rêve. »
Une envie de redonner vie à la ville
Si elle a choisi La Grand'Combe, ce n’est pas un hasard. « Je ne me voyais pas aller ailleurs. Cette ville a un potentiel énorme, elle mérite une vraie dynamique culturelle », souligne Virginie, bien décidée à contribuer à cette renaissance.