Nîmes Olympique

« Une équipe qui nous ressemble ». Les Crocodiles se déplacent samedi à Grasse pour le compte de la sixième journée de National 2. Face à un adversaire qui vient de décrocher sa première victoire (2-0 à Créteil), Mickaël Gas reste méfiant et sur certains points, il trouve des points communs avec son équipe : « Je trouve que Grasse nous ressemble dans la manière de harceler et presser ». Toutefois, les résultats du NO sont nettement meilleurs que ceux des Grassois. Si Nîmes pointe à la deuxième place avec un point de retard sur le leader (Saint-Maur), le FCG n’est qu’antépénultième. L’un des paramètres que les Nîmois ne maitrisent pas, c’est la matière synthétique du terrain du stade de la Paoute. Jusqu’à présent, les coéquipiers de Mickaël Salamone n’ont travaillé que sur des pelouses naturelles et c’est ce vendredi que la séance se déroulera sur un synthétique de la Bastide. « C’est un football totalement différent », confirme le technicien nîmois. Le synthétique ça peut être fantastique, mais ce n’est pas magique pour les Grassois qui ont déjà joué trois fois à domicile pour un seul point récolté (1-2 Fréjus Saint-Raphaël, 0-0 Bobigny et 3-4 Saint-Priest). Voilà un tableau de chasse qui ne fait pas forcément trembler. Pour autant, Mickaël Gas reste prudent : « On s’attend à un match vraiment costaud. Il y a des beaux bébés dans cette équipe de Grasse. On va aller là-bas pour gagner et on veut poursuivre notre série de la meilleure des manières possibles » La meilleure des façons serait de s’imposer dans les Alpes-Maritimes ce qui pourrait permettre aux Crocodiles de prendre la tête de la poule (à condition que Saint-Maur ne gagne pas à Fréjus Saint-Raphaël).

Caoki et Sarr, première titularisation ? Gino Caoki a de grandes chances de connaitre sa première titularisation ce samedi à 18 heures contre Grasse. L’ancien lorientais a toujours été présent sur les feuilles de match nîmoises, cette saison, mais il n’est rentré en jeu qu’à deux reprises (Rumilly et Bobigny) n’emmagasinant que 46 minutes de temps de jeu. C’est la blessure de Moussa Diallo, le week-end dernier, qui ouvre la porte à Gino Coaki pour le poste de latéral gauche. Le défenseur n’a plus commencé une rencontre depuis le 24 janvier dernier, c’était avec Concarneau contre Nancy, en National. Le natif de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) devrait donc avoir sa chance samedi, mais il lui faudra rester prudent, car il est (avec Ismaël Dramé) sous la menace d’un troisième avertissement, synonyme de suspension. Expulsé à Rumilly trois minutes après son entrée, Djibril Sarr a purgé la sienne. Le carton rouge qu’il avait reçu en Haute-Savoie l’avait privé de trois rencontres (Fréjus Saint-Raphaël, Toulon et Bobigny). L’ancien milieu de terrain du Red Star est à nouveau disponible et apte. Cela tombe bien, car Mickaël Gas pourrait l'appeler pour faire souffler un de ses hommes de l’entre-jeu. Othmane Benhamza par exemple pourrait être ménagé, lui qui s’est fait arracher trois dents dans la semaine, ce qui a perturbé son programme d’entraînement. Le coach nîmois voit en Sarr (2 matchs pour 13 minutes cumulées) un joueur capable de « faire des différences et transpercer les lignes ».

OAC

Le 4e tour de Coupe programmé. Alors qu’on connaissait déjà l’adversaire de l’OAC pour le 4e tour de Coupe de France, la Fédération Française de Football a révélé que les Cévenols recevront l’Entente St Clément Montferrier le samedi 27 septembre à 18 h 30 au stade Pierre Pibarot.  Quatre-vingt-dix minutes avant cela, les jeunes Oaciens feront eux face à une jeunesse roussonnaise revancharde, après la défaite de leurs ainés aux tirs au but face à Alès. Les rivaux du bassin alésien se retrouveront pour le 3e tour de la Coupe Gambardella le samedi 27 septembre à 17h.

Changements de lieu et d'horaire à Seyssinet. Initialement programmé ce samedi 20 septembre à 18h au stade municipal Joseph Guétat de Seyssinet-Pariset, le 4e match de championnat des Bleus et Blancs se jouera finalement à 16h et sera délocalisé au Complexe Sportif Vieux-Melchior de Sassenage, « suite à un problème lié au terrain ». Le lendemain, le dimanche 21 septembre, les féminines recevront l’Arceaux Montpellier pour le 2e tour de Coupe de France à 15h.

USAM Nîmoises

Des promues prometteuses. Il est dommage que le championnat de D2F de handball connaisse une trêve après seulement deux journées. Cela peut casser le rythme des équipes en forme comme Bouillargues (deux victoires) et l’USAM Nîmoises qui, bien que promue à ce niveau, fait très bonne figure avec deux matchs nuls. « Le point positif, c’est que nous sommes toujours invaincus. Nous avons affronté des équipes qui sont en D2 depuis plusieurs saisons, et nous savons maintenant que nous avons le niveau. Je pense que sur les deux matchs, on pouvait s’imposer », analyse Elvine Granier, la coach adjointe des nîmoises. L’USAM peut nourrir quelques regrets sur la dernière rencontre à Bègles après avoir concédé l’égalisation à la dernière seconde. « C’est frustrant, mais on jouait à l’extérieur dans une ambiance assez forte contre nous. Ça reste un bon résultat en déplacement. Nous avons une marge de progression qui est énorme et nous sommes juste au début. D'ici à quelques mois, nous serons une équipe difficile à battre », abonde la technicienne. Pour l’USAM Nimoises, la prochaine rencontre se jouera face au Pouzin, le samedi 27 septembre à 20h au Parnasse, pour le compte de la 3e journée de Division 2 féminine.

Bouillargues Handball Nîmes Méditerranée

Une phase finale pour terminer. Le championnat de D2F a bien du mal à se mettre en place. Avec les nombreuses sanctions prises par la CNCG (Commission nationale de contrôle et de gestion), les instances du handball français n’avaient, dans un premier temps, pu qu’organiser les deux premières journées. Ce n’est qu’au matin de la première que l’intégralité du calendrier a été publié. Ce n’était pas idéal pour que les clubs organisent leurs déplacements des journées 3 et 4. Mais avec seulement 10 équipes et donc 18 journées, le championnat pouvait paraitre un peu court. Alors une deuxième phase est prévue. Les quatre équipes les mieux classées se rencontreront pour désigner le podium et le titre de champion de D2F 2025-26. Quant aux six autres clubs, ils s'affronteront afin de se partager les places de 5e à 10e. Combien d’équipes constitueront la D2F, la saison prochaine ? « On ne sait pas. On entend de tout. Ça peut être 10, 13, 14, 15 ou 16 », constate Philippe Garnier. Le président de Bouillargues, l'actuel leader de la D2, a quand même quelques certitudes : « Il n’y a que deux clubs qui aient le statut VAP et qui peuvent monter en D1, c’est Clermont et La Roche-sur-Yon. On sait aussi qu’il n’y aura pas de relégation en National 1 ».