Publié il y a 7 h - Mise à jour le 04.07.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 134 fois

LAUDUN-L’ARDOISE La Villa Augusta, un habitat inclusif à deux pas du centre-village

Jeudi, lors de la pose de la première pierre de la Villa Augusta, à Laudun-l'Ardoise

- Thierry Allard

La première pierre du projet d’habitat inclusif Villa Augusta a été posée ce jeudi matin dans le quartier Canet-et-Cordier, à Laudun-l’Ardoise. D’ici un an, douze logements sociaux destinés aux seniors et aux personnes en situation de handicap seront sortis de terre.

Une projet qui « incarne une ambition forte, affirme le maire de Laudun-l’Ardoise, Yves Cazorla. Offrir un cadre de vie adapté, sécurisé, résolument tourné vers le lien social. » Plus qu’une résidence, « c’est un projet de société, un engagement pour le bien vieillir, pour la dignité, l’autonomie, et contre l’isolement », poursuit le maire.

Sur un secteur choisi pour sa proximité avec les commerces et avec de futurs aménagements pour les déplacements doux, permis par l’acquisition d’une portion de terrain à la cave coopérative Maison Sinnae qui ouvre la voie pour relier cette nouvelle résidence à la rue Châteaubriand sans passer par la route départementale. De quoi permettre à ses habitants « de rester pleinement acteurs de leur quotidien », affirme Yves Cazorla.

Vue d'artiste du projet • Un toit pour tous

C’est le bailleur social Un toit pour tous qui est chargé de conduire le projet. « Nous avons 22 000 locataires, et parmi eux, plus de 10 % ont 75 ans et plus et nous demandent régulièrement de les accompagner dans le maintien à domicile », explique le directeur général d’Un toit pour tous Jean-Marie Garabedian. Au sein de Villa Augusta, « les résidents bénéficieront d’un espace privatif et partageront des espaces communs, c’est un projet de vie sociale », rajoute-t-il, et donc « un élément fort de rupture de la solitude ».

Le projet est soutenu par de nombreux partenaires, au premier rang desquels le Conseil départemental, engagé sur les questions de handicap et de perte d’autonomie. « La population vieillit de plus en plus, il faut mener des actions pour prendre en compte ce vieillissement, et la maison en partage est un beau projet », affirme le conseiller départemental Patrick Scorsone.

Le montant du projet, conçu par l’architecte Laëtitia Di Mascio, est d’1,6 million d’euros en tout, financé à hauteur de 170 000 euros par le Département, 28 000 euros par l’État, 26 000 euros par la Région et 12 000 euros par Action logement.

Thierry Allard

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