Objectif Gard : Comment résumer le parcours de l’équipe depuis trois ans ?
Laurie Carretero : Il y a trois ans, l’USAM avait lancé le projet de la section féminine avec l’objectif d’atteindre rapidement le niveau professionnel. On a démarré en Nationale 3 avec l'entente Nim'Arguerittes. Dès la première année, nous avons remporté le championnat. Ensuite, nous sommes montées en Nationale 2, puis en Nationale 1. Et enfin l’an dernier, on monte en D2, avec deux Coupes de France en poche (en N3 et en N1).

Quelles joueuses sont encore présentes depuis les débuts en N3 ?
Nous avons gardé une base solide. Parmi celles qui étaient déjà là en N3, on retrouve Léa Biscuit, Mélissa Curabec, Noémie Artaud et moi. Puis en N2 Chloé Roelandt, Anna Hantz, Leslie Renault et Juliette Biscuit. Cela nous permet d’avoir une vraie continuité dans le groupe.

Quelles sont les nouvelles recrues cette saison ?
Quatre joueuses nous ont rejointes cette année : Kafiné Bamba, Marjorie Demunck, Zeïna Raymond-Harek et Kincso Gerhath. Elles viennent renforcer l’effectif et apporter de la fraîcheur à l’équipe.

Quels sont les objectifs pour cette première saison en D2 ? Comment vous situez-vous dans ce championnat à 10 équipes ?
Avant tout, il faut se familiariser avec ce haut niveau, car nous allons affronter des joueuses professionnelles habituées à la D2 et même à la D1. L’objectif est d’apprendre, de stabiliser l’équipe et de progresser afin d’être prêtes à viser plus haut dans les prochaines années. Aujourd’hui, c’est compliqué de juger ce championnat… Le premier test, ce sera ce soir au Parnasse contre Rennes.

D’abord Rennes, et ensuite, on ne peut s’empêcher de penser au derby gardois avec les filles du Bouillargues Nîmes Handball Méditerranée !
Oui, absolument. Nous, les joueuses, c’est vrai qu’on s’entend toutes très bien avec elles. J’ai des amies dans le groupe de Bouillargues. C’est la première fois que l’on va se rencontrer, en octobre, en coupe de France. Ce sera un beau derby.

Les Nîmois ont répondu présent l’année dernière. Qu’attendez-vous du public cette saison au Parnasse ?
Nos supporters nous suivent depuis la N3. L’an dernier, nous avons rempli plusieurs fois le Parnasse et nous avons tourné avec environ 1 500 spectateurs, ce qui est énorme pour de la N1. Cette saison, on espère encore plus de monde, car un Parnasse plein fait vraiment la différence. Le soutien du public est essentiel et nous avons envie de lui donner encore plus de plaisir avec ce retour du handball féminin à haut niveau à Nîmes. Alors à ce soir !