Publié il y a 2 jours - Mise à jour le 05.11.2025 - Norman Jardin - 2 min  - vu 198 fois

NÎMES Un café pour mieux connaître la justice restaurative

L'action de communication a eu lieu ce lundi au café Anais.

- Photo : Norman Jardin.

Ce lundi avait lieu un moment d’échanges pour mieux faire connaître la justice restaurative. Ce dispositif est mis en place pour permettre l'apaisement, la reconstruction de chacun, ainsi qu'à la restauration du lien social.     

La justice restaurative est une pratique complémentaire du système de justice pénale, fondée sur le dialogue entre personnes victimes et auteurs d'infractions. Il peut s'agir d'un dialogue entre victime et auteur concernés par la même affaire, ou entre victime et auteur n'ayant aucun lien entre eux mais étant concernés par le même type d'infraction.

Ce lundi, au café Anais (15 rue nationale, à Nîmes), avait lieu une action de communication autour de ce dispositif. « L'idée, c'est de faire connaître un petit peu le sujet de la justice restaurative avec des conseillères du service pénitentiaire d'insertion et de probation, une psychologue et des membres du groupe de travail mis en place depuis 2017 », explique Estelle Navaro, une des directrices du service pénitentiaire insertion et probation du Gard et de la Lozère.


La justice restaurative offre la possibilité aux auteurs et aux victimes, accompagnés par un facilitateur (médiateur, animateur) neutre et formé, d'échanger, dans un cadre sécurisé. Ces échanges, qui portent par exemple sur les conséquences de l'infraction, permettent d'aborder les questions du « pourquoi » et du « comment », et de participer à la résolution des difficultés qui en découlent. L'objectif est de parvenir à l'apaisement et à la reconstruction de chacun, ainsi qu'à la restauration du lien social.

« Donc l'idée est de s'identifier auprès des partenaires sur le territoire et de permettre aux partenaires d’en parler. Et plus tard, si des personnes reviennent, le but sera de faire évoluer ce café en un temps d'échange entre professionnels, avoir des retours. On aimerait le faire une fois par trimestre », souligne Camille Lepretre, la conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation du service de probation Gard/Lozère.

Quelles sont les conditions et les garanties ?
/ L'auteur de l'infraction doit reconnaître les faits ou se sentir concerné par la commission de l'infraction ;
/ La démarche tant de l'auteur que de la victime doit être volontaire, chacun pouvant quitter le dispositif à tout moment ;
/ La participation à la mesure n'entraîne aucune conséquence sur la procédure pénale, l'exécution de la peine ou les droits de la victime concernant l'indemnisation (pas de transaction recherchée) ;
/ Les participants sont accompagnés par une équipe de professionnels spécifiquement formés, bienveillants et impartiaux ;
/ Les services proposés sont gratuits et les échanges sont confidentiels.

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