Objectif Gard : Comment avez-vous commencé la musique ?

Kahra : Mon père est professeur de son. C’est lui qui forme les ingénieurs du son dans les écoles. J’ai un grand studio chez moi. Quand j’étais enfant, il faisait venir des artistes de partout. Il y a même des moines du Tibet qui étaient venus enregistrer. J’ai grandi dans les studios et, naturellement, j’ai écrit mes premiers textes à 11 ans.

Quelles sont vos influences musicales ?

Avant, j’aimais la mélancolie. Je n’ai jamais aimé le rap joyeux. En dix ans, le rap a beaucoup changé. Moi aussi j’ai évolué. Maintenant j’aime mettre de l’arrogance dans mes textes, mais subtilement. À l’époque, j’aimais beaucoup le rappeur Guizmo. Aujourd’hui, j'écoute surtout SCH. Le rap italien et allemand font également partie de mes inspirations actuelles.

Comment avez-vous fait la rencontre de Corentin Briatte, votre manager ?

Nous venons de la même ville et nous avons un ami en commun. Corentin gérait deux beatmakers très forts. J’ai toujours refusé de signer dans des gros labels car je souhaitais créer une équipe en indé. Je ne voulais pas avoir de pression ou rendre des comptes à qui que ce soit. Mais à ce moment-là, Corentin ne manageait pas d’artiste interprète. Alors, il y a un an, on s’est mis en co-production.

Pouvez-vous nous présenter votre prochain projet ?

Mon projet s’appelle Saphir, il contient cinq titres et sort le 16 février prochain. Vendredi dernier, nous avons sorti un premier extrait en format clip vidéo sur Youtube. Le but de cet EP est de montrer ma polyvalence.

Quels sont vos objectifs pour ce nouveau projet ?

Nous avons certains objectifs notamment au niveau des streams. Mais aujourd’hui, mon but est de me produire sur scène. Je n’ai jamais fait de concerts car avant d’en faire, je souhaitais avoir beaucoup d’auditeurs et de personnes qui me soutiennent. Puis, je souhaite me faire connaître au niveau national. La stratégie reste quand même de bien me faire connaître localement, puis ensuite de toucher petit à petit la France. Je veux être le plus professionnel possible.

Et la suite ?

La première partie de mon EP sort le 16 février, puis le but est d’amener les gens à écouter la deuxième partie de mon projet qui sort le 19 avril. J’aimerais que les auditeurs comprennent que je ne fais pas de la musique pour m’amuser. La musique est très à la mode et beaucoup de gens en font pour le plaisir. Personnellement, je suis dans une optique professionnelle car j’estime que nous avons les armes pour viser haut.

Voici son dernier clip, sorti le vendredi 26 janvier : https://youtu.be/3Bhm4_ec9PU

Retrouvez son Spotify en cliquant ICI