Objectif Gard : Yanis, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs : votre parcours, votre profil de joueur, et ce qui vous a amené jusqu’à Alès ?
Yanis Coulibaly : Je suis originaire du 92, en région parisienne. J’ai commencé au club du Gobelins Paris 13 Atletico, puis j’ai continué ma formation à Montrouge de U14 à U18. Ensuite, j’ai eu l’opportunité de partir en Espagne, au Rayo Vallecano, où j’ai évolué avec les U23.
Qu’est-ce que votre expérience en Espagne vous a apporté, sur le plan du jeu comme sur le plan personnel ?
Là-bas, j’ai beaucoup appris : le jeu est plus rapide, plus technique, mais en France, on est supérieur sur l'aspect physique. Au Rayo, j’ai affronté la Castilla du Real Madrid, et j’ai joué avec des jeunes très talentueux, comme le fils de Samuel Eto’o. C’était une vraie école de la rigueur et ça m’a rendu plus mature. Partir seul, s’adapter, apprendre une nouvelle langue… ça m’a forgé une vraie force mentale.
“Le public te donne envie de te dépasser”
Comment s’est faite votre venue à l’OAC ? Connaissiez-vous déjà le club ou la région avant de signer ?
Honnêtement, je ne connaissais pas trop le club avant. Après j'ai fait des petites recherches quand on m'a parlé de leur interêt, c'est un bon club qui avait la Ligue 2 avant et puis la National 2 aussi. Maintenant, c'est un très bon club, franchement je suis très fier d'avoir signé ici. J’avais d'abord fait un essai d’une dizaine de jours début septembre, ça s’est très bien passé et le staff m’a fait confiance, quelques semaines plus tard, en me proposant un contrat.
Quelles ont été vos premières impressions en découvrant le groupe, le staff et les installations ?
Les installations sont top : Pibarot, c’est un vrai billard, et tout est bien organisé, du bain froid au suivi médical. Le groupe est jeune, dynamique, et l’accueil a été super.
Le public alésien est réputé pour être passionné : avez-vous déjà pu le ressentir au stade Pibarot ?
Contre Bourgoin, j’ai découvert la ferveur de Pibarot, ça fait plaisir de voir autant de monde qui se déplace pour soutenir. Franchement, ça fait chaud au cœur. En N3, c’est rare de voir une telle ambiance et de voir des groupes d'ultras. Quand tu sens cette énergie, tu ne peux que te donner à 100 % et ça nous boost.
“Je suis un ailier provocateur, qui aime les un contre un”
Comment vous décririez-vous sur le terrain ? Plutôt dribbleur, provocateur, travailleur de l’ombre ?
Sur le terrain, je suis plutôt un joueur de percussion. J’aime provoquer, jouer les un contre un, aller vite. C’est ma force. Je peux évoluer à droite comme à gauche, même si je suis droitier. J’aime aussi défendre, aller au duel, donner de l’intensité.
D'ailleurs vous avez été convoqué dans le groupe contre Cannet pour la première fois ?
Oui et je suis très reconnaissant envers le coach, j’espère lui rendre cette confiance dès que j’en aurai l’occasion, que ce soit sur 15-20 minutes ou sur tout un match.
“Je veux être décisif et viser la montée”
Vous arrivez dans une équipe en reconstruction, avec des ambitions claires. Comment voyez-vous votre rôle dans ce projet ?
Collectivement, on ne va pas se mentir : on vise la montée. On est bien partis, il y a une bonne dynamique, mais il ne faut pas s’enflammer. Individuellement, je veux faire une grosse saison, être décisif et m’intégrer vite dans le collectif.
À plus long terme, quels sont vos rêves ou vos objectifs dans le football ?
À long terme, mon rêve, c’est d’aller le plus haut possible : première division, Champions League, pourquoi pas une sélection nationale. Je ne me fixe pas de limite.
Avez-vous un joueur modèle ou une source d’inspiration ?
Mon modèle, c’est Cristiano Ronaldo, pour le travail, la rigueur, la mentalité. Et dans le jeu, le plaisir, la créativité, c’est Neymar. C’est un mélange des deux que j’essaye d’avoir : sérieux et plaisir.
“Je suis très famille, j’aime marcher pour déconnecter”
En dehors du foot, qu’aimez-vous faire ? Comment décompressez-vous ?
En dehors du foot, je suis quelqu’un de calme. J’appelle beaucoup mes proches, je joue un peu à la Play, je regarde des séries. Et souvent, je mets mon casque, je pars marcher autour du Rieu. Ça me permet de me vider la tête, de couper un peu du foot.
Si vous deviez adresser un message aux supporters de l’OAC, que leur diriez-vous ?
Tenez-vous prêts, on est à fond pour ce week-end et toute la saison. On a hâte de vous faire plaisir et vous faire vibrer.