Nouvelle journée de mobilisation prévue au CEA Marcoule ce jeudi 17 février. Le même jour où François Jacq sera auditionné par l'Assemblée nationale pour le renouvellement de son mandat d’administrateur général du CEA.

Et aussi le même jour où se tient un comité national (CSE Central). "Ce rendez-vous du dialogue social en entreprise est idéal pour rappeler à M. l'administrateur général que les salariés du CEA sont mécontents et souhaitent des réponses concrètes à leurs revendications", est-il indiqué dans le tract de l'intersyndicale de Marcoule.

Cette dernière invite les salariés à se mobiliser ce jeudi (sans poser d'heure de grève) pendant la pause méridienne. Un pique-nique revendicatif se tiendra sur le lieu habituel du piquet de grève de 12h à 13h. S'en suivra une assemblée générale de 13h à 14h pour présenter les actions à venir et parler de la journée du 22 mars...

L'intersyndicale a aussi sollicité Anthony Cellier, à la fois député de la 3e circonscription et président du Conseil supérieur de l'Énergie. Dans le courrier, les représentants des salariés attirent l'attention du parlementaire sur "la situation des rémunérations qui obère la capacité du CEA à mener ses missions de souveraineté militaire, énergétique, scientifique et industrielle."

L'intersyndicale revient sur les raisons du mouvement de grève : "la politique du "gel du point" appliquée depuis 2009", ou encore la perte de "15% de pouvoir d'achat en 13 ans". Avant de conclure : "Ce cadrage budgétaire est insupportable et contribue à la fois à la baisse d'attractivité de nos métiers techniques et une démotivation généralisée des personnels en place. Si l'attractivité de l'organisme a été partiellement résolue par la revalorisation des salaires d'embauche, la reconnaissance des salariés en place attend toujours."

Marie Meunier