Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 19.02.2022 - marie-meunier - 2 min  - vu 575 fois

MARCOULE Mobilisation au CEA : les salariés prévoient une journée d'action à Paris en mars

Ce jeudi midi, les organisations syndicales ont invité les salariés du CEA Marcoule à participer à un pique-nique revendicatif et à l'assemblée générale. (DR)

Près de 150 personnes étaient rassemblées au pique-nique revendicatif puis à l'assemblée générale. (DR)

Ce jeudi a été marquée par une nouvelle journée de mobilisation au CEA Marcoule. Les organisations syndicales ont invité les salariés à se rendre sur le piquet de grève pendant la pause méridienne pour participer au pique-nique revendicatif et à l'assemblée générale. Autour de 150 personnes étaient présentes durant les deux temps. 

Cette journée de mobilisation s'est déroulée dans un contexte particulier puisque le matin-même, François Jacq a été auditionné à l'Assemblée nationale et au Sénat, dans le cadre du renouvellement de son mandat d'administrateur général au CEA. Il a d'ailleurs été interrogé par Anthony Cellier, à la fois député de la 3e circonscription du Gard et président du Conseil supérieur de l’Énergie. L'intersyndicale a d'ailleurs rencontré le parlementaire le vendredi après lui avoir envoyer un courrier. L'après-midi, s'est aussi tenu un Comité national où François Jacq a dû faire face à deux déclarations d'élus.

Jeudi prochain, pas d'appel à la mobilisation à cause d'un grand nombre de salariés absents pendant les vacances scolaires. Ils se réservent pour mars, mois où "l’administrateur général sera à ce moment-là renouvelé dans ses fonctions avec un mandat pour négocier et un cadrage des tutelles". Le 22 mars, les salariés prévoient également de se déplacer à Paris, devant le ministère du Budget pour marquer le coup.

Pour rappel, ce mouvement de grève dure depuis plusieurs mois au CEA Marcoule. Les organisations syndicales déplorent le gel du point depuis 13 ans et espèrent que la mobilisation va inciter l'administrateur général "à retourner voir les tutelles pour débloquer de l'argent". "On est confronté à deux problèmes au CEA : le gel du point depuis 13 ans et la perte d'attractivité. En ne traitant que le second, ça a créé un sentiment d'injustice chez les salariés", reprécise Nicolas Le Vern, secrétaire général de la CGT Marcoule.

En effet, les salaires des nouveaux entrants au CEA ont été revalorisés. Ce qui n'est pas le cas de ceux des salariés déjà en place. "Quand on est nouvel entrant maintenant, c'est comme si cela faisait 8 ou 10 ans qu'on était là", estime Dominique Douce de la CFDT Marcoule.

Marie Meunier

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