Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 20.05.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 552 fois

MARGUERITTES Le Crédit Agricole investit le jardin de la formation

Les directeurs des caisses locales, après avoir mis la main à la poche, mettent la main... à la pelle! (Photo Anthony Maurin).

Au pied du cluster de la CCI à Marguetittes, restaurateurs et agriculteurs cultivent le même amour de la bonne bouffe (Photo Anthony Maurin).

C'est un symbole. Un grenadier vient d'être planté au pied du cluster de la CCI de Nîmes à Marguerittes. Le jardin potager qui lui fait face, en partie financé par le Crédit Agricole, servira à montrer aux élèves l'exemple du circuit court et des bonnes manières de la terre à l'assiette.

C'est au cluster tourisme, hôtellerie, restauration et agriculture de la CCI de Nîmes à Marguerittes que vient de commencer une belle et longue histoire. Cette plateforme collaborative entre professionnels et futurs professionnels fait parler d'elle. Agriculture, alimentation, santé, longévité, notion du zéro déchet... Une boucle bien bouclée qui doit être apprise par les apprentis en la matière. Pour les aider, deux caisses locales du Crédit Agricole, ont mis la main à la poche.

Les deux caisses locales du Crédit Agricole, Domitia Capitelle et Nîmes Costières, regroupent les villages de Bouillargues à Bezouce, de Redessan à Garons en passant par Marguerittes, Caissargues ou encore Manduel soit un bassin de près de 50000 habitants. D'un coût total de 12000 euros, le chantier a été financé à hauteur de 35% par le Crédit Agricole.

Une belle occasion de travailler la terre et de cultiver de bons produits en circuit court (Photo Anthony Maurin).

Ces nouveaux jardins pédagogiques permettront aux jeunes d'en savoir un peu plus sur les cultures locales et sur les bases de la gestion des produits frais. Les premiers fruits et légumes devraient même  sortir de terre très prochainement. En effet, la première tranche réalisée portait sur la création d'un jardin en permaculture. La seconde phase qui sera entreprise fin juin devrait voir dès l'automne le bassin de rétention en version "prairie fleurie" ainsi qu'un module dédié au compostage. Dans la foulée, des fruitiers seront plantés aux abords, tout comme une spirale à plantes aromatiques ou une vigne en taille gobelet. Même si, par exemple, la chasse au gaspillage n'est pas un secteur économique viable, il faut que les apprentis soient formés et en connaissent les cruciaux enjeux. L'incroyable diversité des 26 variétés différentes de blé (y compris celui cultivés par les romains voilà 2000 ans) est également à découvrir.

Le directeur du CFA de Rodilhan et la directrice de la structure de Marguerittes oeuvrent conjointement en faveur des circuits courts. Ainsi, aux abords du bassin de rétention, c'est un véritable potager qui est à présent sur les rails du succès culinaire. Il faut dire que le CFA de Rodilhan et le cluster de Marguerittes sont géographiquement proches et idéologiquement compatibles voire complémentaires.

Les partenaires de ce beau projet (Photo Anthony Maurin).

Pour William Portal, maire de Marguerittes, "Ce projet a une symbolique forte, c'est un fil d'Ariane progressiste. Il est important car il est calé sur une éducation en alternance, s'appuie sur une chambre consulaire et une banque mutualiste et locale y contribue fortement. C'est que du bonheur de pouvoir travailler tous ensemble. Ce projet est une unité de lieu qui valorise les politiques que nous menons, nous en sommes fiers car il est fédérateur!".

William Portal, a su louer les vertus du grenadier, rappelant que l'arbre était considéré par le passé comme étant celui de l'abondance (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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