Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 16.11.2013  - 2 min  - vu 245 fois

MIALET Daniel Larribe, libre et heureux parmi les siens

Daniel Larribe livré à la presse à à ses amis à Mialet. Ici avec le Préfet du Gard. Ph DR/RM

Le village de Mialet a célébré aujourd'hui Daniel Larribe, de retour parmi les siens au cours d'une manifestation où les banderoles de soutien apposées sur les édifices publics par les collectivités ont été déposées au pied de l’olivier planté en septembre 2011 pendant sa captivité.

Daniel Larribe est un homme calme et discret qui n'aime pas se mettre au premier plan. Impossible pourtant de repousser le moment de partager la joie de son retour avec les gardois. Avec Françoise son épouse mais aussi ses filles Marion et Maud et leur famille il est venu à la rencontre tous ceux qui l'ont soutenu lui et les trois autres otages du Niger dans son village de Mialet. "Je suis passé d'un désert d'intolérance à celui de la tolérance" dit Dianel Larribe en référence au nom de "Désert" donné par les protestants au lieu qu'il habite aujourd'hui. "Mais c'est difficile pour moi de tourner la page,  je suis rattrapé par les événements, l'assassinat des deux journalistes puis un nouvel enlèvement. Il reste des otages au Mali et en Syrie et ne serais vraiment heureux que lorsque le dernier sera libéré"... A la question d'un journaliste il répondra "Je ne me sens pas coupable d'être là, mais je ressens plutôt une grande solidarité".

Daniel Larribe détache la banderole de soutien à Mialet. Photo DR/RM

C'est précisément cette solidarité, celle qu'on lui a témoignée, qu'il célébrait aujourd'hui à Mialet en compagnie du préfet, du sous-préfet, du président du conseil général, des nombreux maires venus apporter leur banderoles, des membres du comité de soutien, de sa famille, de ses amis et des villageois. Avec peu de mots mais des échanges, des petites moments de partage et des symboles, comme celui de détacher lui-même la banderole sur le fronton de "sa" mairie. Autre symbole que celui d'étendre les banderoles autour de l'olivier de la la liberté où les enfants viendront accrocher les dernier rubans bleu que certains de ses amis ont porté au poignet durant toute la duré de sa captivité.

Daniel et Françoise autour de l'olivier paré des banderoles déposées par les maires et les maires des villes et villages alentours. Ph DR/RM

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