Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 19.09.2022 - yannick-pons - 2 min  - vu 851 fois

MIDI VILLAGES Aubord de tout, besoin de rien

Yannick Pons

La bibliothèque d'Aubord (photo Yannick Pons) • Yannick Pons

Aubord, cette commune un peu au bord de tout n'est pas une destination ni une commune où l'on s'arrête. Et pourtant ça bouge à Aubord. Le centre-ville est très vivant, notamment autour du café du progrès cher à Coco et "Jipé", des associations et des gîtes et autres chambres d'hôtes.

Aubord c'est 900 foyers, 2500 habitants, un centre-ville vivant et actif autour de son maire, André Brundu. Au bord du chemin des canaux, cette commune est très peu touristique même si elle compte quelques gîtes et chambres d'hôtes. "Cet été, notre commune a été écrasée par la chaleur. Nous avons quelques chambres d'hôtes, une dizaine de gîtes, notamment la Bergerie Douceur qui continue malgré le drame de ce mois d'août", explique Valérie Chivas, directrice générale des services. "Et des projets, il y en a", ajoute t-elle.

Une maison en partage au cœur du village

La commune ne pourra pas s'étendre au-delà de six hectares, selon Valérie Chivas. Les habitants éprouvent de plus en plus de difficultés à se loger. Ainsi, à partir d'un besoin exprimé, la commune a décidé de proposer du logement, notamment place Silhol. Et surtout, une maison en partage va sortir de terre en 2023. Le projet permettra à des personnes handicapées ou qui ont des ressources modestes, d'avoir la possibilité de louer un appartement en partageant une salle d’animation au sein de la structure. Le terrain voué à l’opération se situe au cœur de village, près des commerces et à proximité de tous les services.

Village d'Aubord. La maison en partage sera construite sur ce terrain (photo Yannick Pons) • Yannick Pons

Huit maisonnettes d'environ 50m2 seront construites à côté de la Poste. C'est Un toit pour tous qui gère l'opération avec la commune via la caisse centrale d'activités sociales (CCAS) qui porte le projet et met à disposition une salle qui sera réaménagée grâce au financement de la caisse de retraite et santé au travail (Carsat). Cette salle, pour l'instant, abrite la bibliothèque municipale qui sera déplacée. "La majeure partie de l’opération sera financée par le bailleur social Un toit pour tous.", explique Valérie Chivas. De quoi alimenter encore un tissu associatif déjà très dynamique, comme le vélo, la course à pied, la gym, ou la boule joyeuse qui bénéficie désormais d'une ombrière solaire.

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