MOUSSAC L’école Jean-Jaurès entièrement rénovée
L’école Jean-Jaurès de Moussac a subi plus qu’une simple cure de jouvence.
Inaugurée ce samedi en présence notamment de la préfète du Gard Marie-Françoise Lecaillon, elle n’a conservé que l’architecture d’origine du bâtiment de 1960. Les travaux ont commencé par « la voirie complètement refaite au bas du bâtiment, jusqu’à l’accessibilité avec un ascenseur, la pose de panneaux photovoltaïques sur le toit, l’étanchéité et l’isolation, jusqu’aux dernières touches de peinture », énumère le maire, Frédéric Salle-Lagarde.
Des travaux menés en étroite collaboration avec le corps enseignant : « Nous avons été entendus et écoutés à chaque étape », souligne la directrice de l’école Sandrine Lafuente, ravie de disposer d’un outil plus fonctionnel et moderne. « Pas un bâtiment comme les autres », ajoute le maire, qui voit dans l’école « le symbole de la république, de la laïcité, des premiers pas fondamentaux des élèves de la commune. »
Pour faire entrer l’école de plain-pied dans le XXIe siècle, près d’un million d’euros a été nécessaire. « L’État a contribué à plus de 30 % du montant, et la Région à 20 % pour le photovoltaïque, qui nous permet de produire plus d’électricité que ce que le bâtiment en consomme, et l’accessibilité », précise Frédéric Salle-Lagarde.
Le conseiller régional et président de la Communauté de communes du Pays d’Uzès, Fabrice Verdier, salue dans son discours « un beau projet avec un résultat au rendez-vous », avant que la députée Annie Chapelier, passée par les bancs de cette école, ne se remémore ses souvenirs d’enfance. « Nous avions la chance inouïe d’avoir une école aux méthodes d’enseignement différentes, où on nous apprenait à avoir l’esprit critique, à nous occuper des autres, à vivre ensemble et à faire société », affirme-t-elle, avant de saluer l’investissement des enseignants.
Au-delà des travaux, la préfète Marie Françoise Lecaillon souligne le fait que dans cette école, il y a « un projet fort autour de la citoyenneté », avant d’affirmer que, dans cette période de crise sanitaire, il était « important que les écoles restent ouvertes, c’est le parti pris du Gouvernement, sans nier les difficultés. » Hors de ces questions conjoncturelles, la mairie a désormais prévu de refaire la cour de récréation.
Thierry ALLARD
