Publié il y a 13 jours - Mise à jour le 29.11.2024 - PV - 1 min  - vu 374 fois

NÎMES Au CHU une nouvelle technique innovante pour les complications post-accouchement

Vue aérienne du CHU de Nîmes.

Le CHU de Nîmes est l’un des seuls centres français à pratiquer une technique chirurgicale innovante pour traiter les complications périnéales post-accouchement. Ce procédé, actuellement pratiqué dans le service de Gynécologie, promet d'améliorer significativement la qualité de vie des patientes concernées.

Le centre du périnée, situé entre le vagin et l’anus, est particulièrement sollicité lors de l’accouchement par voie naturelle. Un amincissement de cette structure musculaire peut entraîner une béance vaginale, responsable d’un syndrome d’hyperlaxité vaginale (gêne pendant les relations sexuelles, perte de sensations, gaz vaginaux, rétention d’eau). La rééducation périnéale est souvent la première option de traitement, mais elle peut s’avérer insuffisante. La chirurgie traditionnelle (périnéoplastie avec myorraphie médiane), bien que généralement efficace, peut causer des douleurs durant les rapports sexuels.

Depuis 2017, le Dr Emmanuel Delorme, chirurgien français, a mis au point une technique novatrice qui répare les muscles de chaque côté de l’entrée du vagin, évitant ainsi une cicatrice médiane. Appelée myorraphie latérale ou plicature des muscles pubo-rectaux, cette procédure est réalisable en chirurgie ambulatoire. Une étude rétrospective menée sur 69 femmes a montré que cette technique corrigeait la béance vaginale chez presque toutes les patientes. 87 % des femmes ayant repris une activité sexuelle ont constaté une amélioration, avec un risque de complications et de douleurs inférieur à 3 %.

« Le CHU de Nîmes entend proposer à tous les patient(e)s – sans condition - les dernières innovations médicales pertinentes. Cette nouvelle technique chirurgicale représente ainsi une avancée majeure qui doit être mise à la disposition de toutes celles qui en ont besoin et souligne l’excellence des équipes médicales et soignantes du CHU de Nîmes », précise Frédéric Rimattei, Directeur général du CHU de Nîmes.

PV

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