Ce jeudi midi, Objectif Gard révélait les difficultés financières et les risques de disparition du club de tennis historique du Bas Rhône à Nîmes. "Si ça ne bouge pas, au printemps, je ne peux plus payer les cinq salariés du club. Face à cette situation, la dissolution de l’association semble aujourd’hui inévitable", déplorait le trésorier de l'association, Sébastien Sals. Ce dernier pointait du doigt la ville de Nîmes sur la promesse d'une subvention exceptionnelle jamais versée pour venir couvrir les frais d'entretien, mais aussi sur le manque de visibilité sur l'avenir de ce site qui appartient à la municipalité.
Thierry Procida, adjoint aux Sports, a souhaité réagir. "La ville de Nîmes est pleinement consciente des difficultés rencontrées par le club du Bas Rhône, acteur historique du tennis nîmois. Nous avons toujours soutenu les initiatives visant à pérenniser ce site emblématique, notamment le projet porté par la Fédération française de tennis, qui, malheureusement, n’a pas pu aboutir en raison des contraintes réglementaires liées à la zone PPRI", fait savoir l'élu dans un premier temps.
"Ma porte est grande ouverte"
Avant d'évoquer un potentiel projet de reprise, "aujourd’hui, un investisseur privé a répondu à l’appel à projets lancé par la municipalité, avec l’objectif de redonner vie au site et d’assurer sa viabilité économique. Ce projet, actuellement en attente d’un avis de la préfecture, pourrait permettre de préserver l’activité tennistique tout en modernisant les infrastructures."
Le représentant du club nîmois avait regretté l'absence de Thierry Procida lors d'une dernière réunion. Ce dernier se justifie : "je tiens également à préciser que je rencontre chaque mercredi les associations sportives de notre ville afin d’échanger sur leurs besoins et leurs projets. Le jour où les représentants du Bas Rhône avaient pris rendez-vous, j’ai malheureusement dû être hospitalisé en urgence la veille, ce qui a empêché notre rencontre."
L'adjoint aux sports conclut en proposant de rencontrer rapidement les dirigeants de l'AS Bas Rhône, "aussi, je leur propose de les recevoir dès la semaine prochaine, afin d’échanger sereinement sur la situation et d’envisager ensemble les solutions les plus adaptées. Ma porte est grande ouverte."