Après la restauration de la Maison Carrée un des temples les mieux conservés du monde romain, c'est au tour de l’Amphithéâtre  de bénéficier d’une restauration d’ensemble. Ce chantier colossal, considéré comme un des plus importants actuellement en cours en France et le plus ambitieux qu’ai connu ce monument depuis l’origine, a débuté en 2009 et va se poursuivre jusqu'en 2034.

L'importance des dégradations subies au fil des ans, dues pour l'essentiel à l'infiltration des eaux pluviales, a considérablement fragilisé ce joyau architectural. Examiner et diagnostiquer chacune des pierres de la couronne de l’édifice, colmater les entrées d'eau, remplacer lorsque cela s'avère indispensable les pierres trop atteintes, consolider et restaurer chacune des 60 travées, tel est le défi relevé par les architectes et compagnons qui rendent ainsi hommage au savoir-faire et au génie des bâtisseurs romains.

Ce projet de grande ampleur, soutenu par la Fondation Internationale pour les Monuments Romains de Nîmes, mobilise, aux côtés de la Ville de Nîmes, l’ensemble des collectivités territoriales et l’État ainsi que les particuliers et les entreprises soucieux de préserver un héritage commun et de le transmettre aux générations futures.

Quelques exemples d'aide de la fondation envers les Jardins de la Fontaine (1995) pour la restauration et la mise en sécurité du Temple de Diane (259 163 euros TTC dont 182 938 euros des fonds de la Fondation. Pour la Maison carrée (2006-2010), sur un coût total de la restauration des façades de 2 747 750 euros H.T, la fondation a aidé à hauteur de 329 730 euros soit 12% du prix H.T des travaux. Enfin et pour cet énorme chantier qu'est celui de l'amphithéâtre, La fondation met 200 000 euros soit 4,5% du montant H.T des travaux. Rappelons que la restauration des travées 48 à 53 de l'Amphithéâtre (2009-2015) a coûté 1 315 000 euros H.T et que la restauration des travées 43 à 48 (2017-2018) et 53 à 57 (2018-2019) approche les 4,5 millions d'euros.

En savoir plus sur l’Amphithéâtre de Nîmes : consultez ce webdocumentaire très intéressant.