Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 20.07.2021 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1630 fois

NÎMES Expulsion de familles tchétchènes : la mobilisation se poursuit

Devant l'immeuble occupé par deux familles tchétchènes de la place Michel-Bully (Photo : Coralie Mollaret)

Tous les jours depuis presque une semaine des militants associatifs se relayent pour empêcher l’expulsion de deux familles tchétchènes qui occupent un immeuble situé sur le tracé du prolongement de la ligne T2 du tram’bus. 

« Nous nous relayons pour être au moins deux à venir sur place chaque jour, dès six heures du matin », indique une bénévole qui n’en est pas à la première action de ce genre. Il y a cinq jours à l’appel de l’association DAL (Droit au logement) et de l’APTI (Association pour la promotion des travailleurs immigrants), plusieurs militants se sont réunis devant l’immeuble de la place Michel-Bully. Cet immeuble, propriété de Nîmes métropole, est occupé illégalement depuis deux ans par deux familles qui ont fuit la Tchétchénie. 

Problème, l’immeuble est voué à être détruit car il se situe sur le tracé du prolongement de la ligne T2 du tram’bus. Les travaux devraient démarrer début août. Si les militants associatifs savent que l’occupation est illégale, ils espèrent grâce à leur mobilisation alerter les pouvoirs institutionnels et politiques pour trouver une solution de relogement. Une réunion avait été organisée en ce sens avec la nouvelle préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon. Sans succès.  

Selon nos informations, la préfecture ne ferait qu’appliquer une décision de justice en procédant à l’expulsion. Une décision rendue le 20 novembre dernier à la demande du propriétaire de l’immeuble Nîmes métropole. Toutefois, sur les cinq enfants des deux familles, trois sont scolarisés à Nîmes. « S’ils partent d’ici, où vont-ils aller ? Vous les voyez étudier dans une voiture ? », lance l’un des militants. 

Pour trouver une solution de relogement, les services de l’État indique que la procédure à suivre est de faire appel au 115 pour un hébergement d’urgence. « Le problème, c’est que les délais sont très longs », souligne l’une des militantes. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

Lire aussi : NÎMES Mobilisation contre l’expulsion de deux familles tchétchènes

 

Coralie Mollaret

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