Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 24.06.2021 - sacha-virga - 2 min  - vu 531 fois

NÎMES La colère de Force Ouvrière sur la réforme des retraites

La réforme des retraites ne passe pas (photo : Objectif Gard)

Une réforme des retraites qui ne passe pas (photo : Objectif Gard)

Le syndicat FO (Force Ouvrière) et l'Union Confédérale des Retraites (UCR-FO) se sont rassemblés ce mercredi 23 juin pour rencontrer les responsables des syndicats et expliquer la situation nationale des retraités.

Pour ce meeting, les syndicats FO souhaitent faire le point sur l’état actuel de la réforme des retraites afin de se mobiliser ultérieurement. Une réforme entamée en 2017 que l’actuel président de la République, Emmanuel Macron, avait prévue dans son programme, mais qui n’est toujours pas dans l’actualité politique de ce dernier. « D’abord on vous protège et après on fait payer », nous explique Didier Hotte, secrétaire général adjoint des retraités qui s’offusque des actions mises en place par le Gouvernement. « On prend 6% à 10% des retraites pour remettre aux conséquences de la covid. On perd 1% de pouvoir d’achat par an et on nous dit que les retraites reviendront à la normale entre 2030-2070. On n’acceptera pas ça et on se mobilisera », affirme Didier Hotte. 

« Je suis très fier que les adhérents de la Force Ouvrière dans le Gard aient répondu présent pour ce meeting. Il y a 108 inscrits et 46 syndicats différents seront présents », développe Gilles Besson, secrétaire général de l’UD FO du Gard. 

Pour ce meeting, des syndicats comme la SNCF, la CPAM, la CAF, l’ASF autoroute, le conseil départemental et bien d’autres seront présents. Leur souhait est l’abandon par le Gouvernement  d’une réforme de l’assurance chômage et des retraites. Beaucoup de propositions ont été faites mais le Gouvernement ne veut rien entendre. Pour cela, une mobilisation est prévue début octobre où lors d’une journée, l’ensemble de classe ouvrière se mobilisera mais aucun lieu ni méthode n’a été validé. Leur but est de susciter des réactions et de faire prendre conscience aux gens. « Nous comptons 500 000 adhérents à Force Ouvrière en France, ce qui est un chiffre colossal. Notre légitimité est notre force et nous ne laisserons pas passer ça », conclut Didier Hotte. 

Matthieu Morel

Sacha Virga

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