Dans le but d'échanger avec des acteurs du territoire, la députée européenne EELV Marie Toussaint s'est rendue à Nîmes ce vendredi après-midi. Elle a d'abord fait un premier arrêt à 13h du côté du lycée Ernest-Hemingway. Une classe de terminale STMG a pu poser diverses questions à la dernière tête de liste EELV aux Européennes. L'un des élèves de la classe connaissait Amine Kessaci, militant des quartiers populaires et fondateur de l’association Conscience, proche de la députée européenne. Il a donc proposé à Noémie Guivaudon, professeure d'économie-gestion, de la faire venir sur place. "Les élèves se sont sentis tout de suite impliqués, et ont préparé des questions à lui poser. Et ça rentre dans tous les thèmes du programme", explique-t-elle.

Marie Toussaint a grandi dans les quartiers nord de Bordeaux. En partie grâce aux partenariats inter-écoles, elle a pu réaliser de grandes études et devenir juriste en Droit international de l'environnement. C'est aussi pour montrer que la réussite peut arriver et peu importe l'origine sociale de la personne. À 18 ans, Marie Toussaint prend sa carte chez EELV et mène depuis presque 20 ans, de nombreux combats donc l'Affaire du siècle, faisant condamner l'État français en 2021 pour inaction climatique.

Très curieux et demandeurs, les élèves de terminale ont questionné la députée européenne sur de nombreux sujets. Les ZFE (Zones faibles émissions), la vignette Crit'Air, l'accessibilité du bio pour les personnes à faibles revenus ou encore les questions des voitures électriques et thermiques ont été évoquées. Quant à "l'écologie punitive", terme évoqué par un des élèves, Marie Toussaint apporte son point de vue : "C'est Emmanuel Macron qui a mis en place les ZFE telles qu'on les connait aujourd'hui. Chez Europe Écologie Les Verts, on l'aurait fait autrement", explique la députée européenne. "Et si on ne fait pas d'écologie punitive, certains pourront faire ce qu'ils veulent", explique Marie Toussaint.

En milieu d'après-midi, l'élue européenne s'est rendue à une rencontre inter-associative à laquelle les associations Paseo, AMAOS, Mille Couleurs, Pimms, Sabrina30 et Conscience Nîmes se sont jointes. Jusqu'à 17h, de nombreuses discussions ont pris part autour du travail et des difficultés des associations locales, notamment sur les financements européens.