Hier, en fin d'après-midi, le diplôme universitaire secrétaire de mairie a été célébré en amphithéâtre A3 d'Unîmes. 

19 personnes ont reçu leur diplôme universitaire, ces derniers étant issus de la première promotion ayant commencé la formation l'année dernière. Sur 13 journées et 91h, ils sont formés pour être opérationnels à 100 % dans plusieurs compétences requises pour le métier. Christophe Gache, chargé de développement de la formation professionnelle à l'université de Nîmes, fut ravi de ce moment : "C'était l'occasion de réunir les employés et leurs employeurs, ainsi que les futurs stagiaires", explique-t-il tout sourire.

Une formation qui a vu le jour suite à de nombreuses carences dans ce métier pour les collectivités, désireuses de trouver du personnel qualifié pour répondre à leurs attentes. "Des données sociales collectées par les centres de gestion démontrent que les communes vont devoir faire face dans les cinq prochaines années à un départ massif à la retraite des secrétaires de mairie en place. Sur le département du Gard, par exemple, ce sont un tiers des communes qui seront concernées", explique l'Université dans un communiqué. Un métier qui ne s'adresse cependant, qu'aux communes de moins de 2 000 habitants.

En présence de nombreuses personnalités politiques du territoire et de plusieurs intervenants liés à l'Université, plusieurs discours ont tout d'abord été prononcés sous les yeux d'une salle bien remplie. Benoit Roig, le président d'Unîmes, a ouvert le bal, se réjouissant des nombreuses actions menées par l'établissement supérieur, expliquant que dans de nombreuses grandes villes, les actions des universités fleurissent de plus en plus. Fabrice Verdier en sa qualité de président du centre de gestion de la fonction publique territoriale du Gard, Vanessa Monteiller, maitre de conférence à l'Université ou encore Isabelle Techer, directrice de l'UNIFOP, pour ne citer qu'eux, ont emboité le pas. Cette dernière a d'ailleurs souligné le succès de cette formation. L'année prochaine, 14 nouveaux stagiaires venus parfois d'autres départements, constitueront la deuxième promotion.