Un jeune chef d’entreprise de 33 ans, qui avait menacé l’un de ses employé avec une tronçonneuse, dans la nuit du 1^er au 2 mars 2022, route d’Uzès, est condamné à trois ans d'emprisonnement, par le tribunal judiciaire de Nîmes, mardi 22 mars.

Venu s’expliquer avec la compagne de la victime, qui l’aurait accusé d’adultère, le prévenu, alcoolisé, en était venu aux mains avec son employé en pleine rue, peu avant d’une heure du matin, avant de tenter d’allumer une tronçonneuse sous son nez. « Sa compagne avait menacé de raconter de fausses histoires à ma femme, qui est enceinte et doit accoucher dans 6 mois, avance le trentenaire, les larmes aux yeux, à l'audience. Il me faisait chanter mais je savais que la tronçonneuse ne fonctionnait pas, c'était seulement pour lui faire peur ! »

Déjà condamné à six reprises, notamment pour des faits de violences aggravées, le charpentier était sorti de détention le 20 décembre 2019. Il était en détention provisoire depuis les faits, il y a trois semaines. « Il a une nouvelle fois dépassé les limites et s’est lancé dans une véritable vendetta, regrette le procureur Philip Ughetto La meilleure façon de l’éloigner de la victime c’est de la maintenir en détention pour au moins trois ans ! » Le tribunal condamne le récidiviste à trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis, soit un an ferme aménageable à domicile sous bracelet électronique.

Pierre Havez