Publié il y a 2 h - Mise à jour le 22.10.2025 - Sacha Virga - 2 min  - vu 30 fois

NÎMES Léa Janondy retrace son périple au Népal

Léa Janondy

Léa Janondy et Charly Verchere, directeur de Colombus Voyages

- Sacha Virga

À l'agence Colombus Voyages mardi soir, la jeune aventurière Léa Janondy a raconté son aventure au sommet du Manaslu, à 8 163 mètres d’altitude.

Du 3 au 30 septembre dernier, Léa Janondy a accompli un nouvel exploit dans sa vie d'aventurière, dans un pays où tout a commencé pour elle : le Népal. En 2019, elle découvre le trekking de haute montagne en allant jusqu’au camp de base de l’Everest au Népal. Une expérience qui l'a poussée à retourner dans ce même pays, pour cette fois-ci se frotter à un trek périlleux : le Manaslu.

Une préparation qui s'est effectuée en deux parties. Tout d'abord en salle de musculation avec un coach, à raison de cinq ou six séances de sport par semaine et de deux sorties longues en cardio. Mais aussi une préparation mentale, qu'elle assume avoir quelque peu mis de côté avant de partir à l'aventure.

"J'ai choisi le Manaslu parce que je voulais faire un 8000 moins connu au Népal, mais qui reste sacré. Il y a une partie spirituelle assez forte", commente Léa Janondy. Dix jours d'acclimatation ont été nécessaires jusqu'au camp de base. Pour s'occuper, elle lisait ou échangeait avec les sherpas, les maîtres des montagnes.

"J'étais un peu dans ma bulle, l'ambiance était assez pesante et stressante au camp de base car beaucoup appréhendaient la montée. Il y avait des alpinistres assez chevronnés qui savaient déjà à quoi s'attendre", raconte-t-elle. Une fois arrivée au sommet, où le soleil rayonnait, la pression redescend un peu. Elle peut être fière de faire partie de ces femmes ayant réussi à le gravir.

Une belle aventure qui lui aura apporté des complications, notamment en redescente : désydratation, malaises, grande fatigue et perte de poids, mais qui reste toutefois gravée à tout jamais dans sa mémoire. "Je n'en voyais pas la fin, j'avais un mélange de joie et de vide intérieur".

Environ 23 000 euros ont été nécessaires pour la mener à bien, avec une grande aide de nombreux partenaires. Pour d'autres ascensions comme l'Everest, il faut compter de 100 000 à 400 000 euros. Aujourd'hui, Léa n'a pas encore de projet défini, mais son amour pour les sommets, mélange d'hostilité, de pureté et de merveilles à découvrir, n'est bien évidemment jamais assez comblé.

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