Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 18.07.2022 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 2398 fois

NÎMES Les cartels de la feria des vendanges dévoilés

Ce matin à la mairie de Nîmes pour la présentation des cartels (Photo : Coralie Mollaret)

L’impresa Simon Casas, et le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, ont dévoilé le casting et les élevages de toros présents pour la feria des vendanges de septembre. 

À la rentrée, la feria des vendanges, qui se tient du 14 au 18 septembre, fera la part belle aux toreros et éleveurs français : « Cette feria sera marquée par beaucoup de présence française parce que ces Français-là ont une pleine légitimité à être là », commente Simon Casas, chargé de l'organisation des spectacles taurins dans les arènes de Nîmes. Et d'ajouter : « Annoncer un programme ce n’est pas simplement dire des noms, c’est aussi faire des réflexions et transmettre. »

Le casting des toros et toreros

Le vendredi 16 juillet à 17h30, les trois toreros Leo Valadez, Adrien Salenc et El Rafi combattront les toros de la ganadéria française Margé. 

Le samedi 17 septembre à 11h30, place à la novillada avec trois novillos de Pagès-Mailhan et trois novillos de Ave Maria. Diego Garcia, Christian Perejo, Lalo de Maria. L’après-midi, les toros de ganadéria seront combattus par les toreros Juan Leal, Andrès Roca Rey, Isaac Fonseca. 

Le dimanche 18 septembre à 17h30, les toros de Funte Ymbro affronteront les matadors Paco Arena, Daniel Luque et Alvaro Lorenzo. 

Une feria sans José Tomas 

Malheureusement pour les aficionados, cette feria se déroulera sans le matador José Tomás : « Nous avions espérer le programmer pour célébrer les dix ans de sa corrida historique à Nîmes. On ne sait pas ce qui s’est passé… Il ne se produit pas. Il s’est mis en dehors du jeu de la programmation des feria. » 

Simon Casas a également appelé à « protéger la tauromachie » : « Elle est dans un moment un peu délicat, pas seulement à cause des anticorridas, mais d’un mode de vie. La société a changé. Si nous ne sommes pas capables de nous réadapter à la consommation, il pourrait y avoir un péril.» Et d'illustrer : « Le lundi de pentecôte n’existe plus aujourd’hui, ce n’est plus un jour feria. Il y a eu 7 000 personnes dans les arènes… Nous avons perdu de l’argent même si nous aimons faire plaisir ! » Simon Casas a conclu en exultant un « Nîmes, je vous aime ! » avant de prendre la route direction Madrid, où il vient de voir renouveler son contrat pour la gestion des arènes.   

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio