Nîmes Université continue son engagement autour de l'art oratoire. La neuvième édition de son concours d'éloquence se déroule actuellement, séparé en trois parties comme à l'accoutumée. Comme chaque année, Nîmes Université s'associe avec plusieurs partenaires institutionnels comme le tribunal de Nîmes, l'ordre des avocats, le musée de la Romanité ou encore la préfecture du Gard. La phase de sélection a débuté le 13 février avec une soixantaine de candidats, prêts à aller jusqu'au bout. Demain, de 14h à 18h à la préfecture du Gard, ils ne seront que seize à se battre pour une des cinq places en finale, le 7 mars à la cour d'assises de Nîmes.

"On voulait de base organiser la finale à la cour d'appel de Nîmes mais c'était compliqué de trouver un moment où il n'y avait pas d'audience le jour que l'on voulait", explique Léa Salze, étudiante en L2 Droit et membre de l'association du même nom. Pendant plusieurs heures, chaque candidat a une dizaine de minutes pour s'illustrer à l'oral devant un jury, sur des sujets choisis et envoyés quelques jours à l'avance pour laisser le temps de le préparer, sans utiliser de notes. 

Léa Salze se satisfait de voir autant de jeunes se mobiliser pour le concours : "Il y a pas mal d'étudiants qui osent participer, et encore on a dû clôre les inscriptions parce qu'on avait une capacité maximum à respecter", explique la jeune femme. Tout particulièrement pour le cru 2025, les jurés ont mis du temps à sélectionner les meilleurs éléments, preuve d'une concurrence féroce pour accéder au tour suivant. 

Les dix membres de l'Asso Droit dont le président Kenzo Boudin ont été mobilisés pour le bon déroulé de l'organisation. Le 29 mars prochain au musée de la Romanité, un concours de plaidoirie se déroulera et sélectionnera les cinq meilleurs éléments. Avant le gala de fin d'année le 5 avril, quelques semaines avant les partiels.