Sur les coups de 18h sur le parvis des arènes de Nîmes, plus de 300 personnes se sont rassemblées pour protester contre le 49.3 appliqué par le Gouvernement pour la réforme des retraites.

Pour les manifestants, le combat va continuer. C'est le message général qu'il fallait retenir de ce rassemblement de dernière minute de l'intersyndicale sur le parvis des arènes à 18h. Plus de 300 personnes ont exprimé leur colère quant à la décision du Gouvernement d'utiliser la voie du 49.3 pour adopter la réforme des retraites. Comme un symbole, c'est la centième fois que cette procédure est utilisée dans l'histoire de la Ve République, la onzième depuis la nomination du Gouvernement Borne.

L'intersyndicale a pris la parole à tour de rôle. Pour Solidaires, le message est clair : "Le Gouvernement s’entête à faire passer sa loi, il va falloir se mobiliser encore plus fort pour la faire retirer", explique sa représentante, qui appelle à reconduire la grève le plus vite possible. L'UNSA a souhaité réagir à son tour : "Selon le Gouvernement, l’allongement permettrait d’améliorer le taux d’emploi des seniors, mais aujourd'hui, plus de 17 % des retraités partent en retraite à cause d’impossibilité", s'exprime le syndicat.

La FSU affirme qu'il faut "donner un coup de collier supplémentaire contre le Gouvernement". Force Ouvrière appelle à "continuer la lutte dans les prochains jours jusqu'au retrait de la loi". La CGT a clos les discours en adressant une petite pique aux sénateurs Laurent Burgoa et Vivette Lopez, ainsi qu'au député de la sixième circonscription Philippe Berta, qu'ils ont qualifiés de "hors-sol".