Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 03.12.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 167 fois

NÎMES Mobilisé face au handicap, un week-end au Musée de la romanité

Les arènes de Nîmes depuis le Musée de la Romanité (Photo Archives Anthony Maurin).

Cela ne vous empêche pas de voir la nouvelle exposition temporaire du Musée (Photo Archives Anthony Maurin).

C'est le week-end du Téléthon, mais le Musée de la romanité ne reste pas inactif face à la question du handicap. En deux jours, plusieurs animations y sont prévues et attendent un public divers et varié.

Le musée sera ouvert pour tous grâce aux visites tactiles. Le samedi 4 et dimanche 5 décembre à 14h et 16h, une question sera posée : comment percevoir l’environnement et comment se représenter les objets quand on y voit peu ou pas ? Accompagné de deux médiateurs, un voyant et un malvoyant, découvrez les œuvres les yeux bandés en utilisant d’autres sens que la vue. D'une durée d'une heure, gratuite et sans réservation mais dans la limite des places disponibles, cette animation va fouiller parmi les collections du musée

Dans un autre temps, mais toujours les 4 et 5 décembre, c'est une initiation au graffiti en partenariat avec Da Storm qui sera organisée entre 14h et 17h. L’univers du hip-hop rencontrera celui de l’archéologie au travers de cette initiation à la pratique du graff avec le maniement de la bombe de peinture. Ouvert à tous avec les jeunes de structures médico-sociales (ITEP, IME, ITEP-pro, etc.) pour grapher ensemble. Gratuit, en accès libre sur la rue romaine qui passe sous le Musée pour aller jusqu'au jardin archéologique.

Une conférence sera elle aussi au programme le dimanche 5 à 15h à l'auditorium. Décrypter la différence : la place des personnes handicapées dans les sociétés du passé. Donnée par Valérie Delattre, archéo-anthropologue à l’Inrap et chercheuse titulaire à l'université de Bourgogne. La place des "corps différents" dans les groupes humains du passé sera évoquée dans cette conférence grâce à l’étude des pratiques de l’archéologie funéraire et des grilles de lecture de l’anthropologie.

Quel était le quotidien d’un individu handicapé ? Était-il pris en charge par les siens ? Rejeté ? Soigné ? Accompagné ? Appareillé ? Aujourd’hui, les progrès de l’archéologie permettent une lecture de plus en plus précise de cette prise en charge et amorce une réflexion sur l’accueil de la différence dans les sociétés qui nous ont précédés... Cette conférence sera suivie d’une séance de dédicaces.

Anthony Maurin

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