Publié il y a 1 an - Mise à jour le 31.10.2022 - tony-duret - 2 min  - vu 1655 fois

NÎMES Papy escroc de 83 ans : le procès renvoyé

Le tribunal correctionnel de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

La salle d'audience du tribunal correctionnel de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ce lundi après-midi, Gérard, un homme de 83 ans, comparaissait pour plusieurs escroqueries commises entre juillet et septembre 2022 sur des personnes âgées. 

Gérard n’a pas mis sa belle tenue de facteur pour se présenter devant le président du tribunal correctionnel de Nîmes, Jean-Michel Perez. Vêtu d’un polo bleu clair, l’octogénaire aux lunettes rectangulaires noires écoute attentivement la lecture des faits qui lui sont reprochés. Le procédé est toujours le même : entre août et septembre 2022, déguisé en facteur, le papy abordait des personnes âgées en leur assurant que leur carte bancaire était défectueuse. Pour les remplacer, il leur demandait alors de les placer dans une enveloppe avec le code qu’un autre agent viendrait récupérer plus tard. Mais après un habile tour de passe-passe, notre Gérard Majax nîmois échangeait l’enveloppe avec une autre, vide. Il a ainsi fait quatre victimes. Une cinquième, qui a découvert l’histoire dans la presse, est venue spontanément à l’audience. Ce qui soulève une question auprès des magistrats : Gérard aurait-il fait d’autres victimes ? Un appel à témoins avait d’ailleurs été lancé par les forces de l’ordre (à retrouver ici)

Sur les conseils de son avocat, Maître François Jehanno, Gérard demande un délai pour préparer sa défense. Le tribunal doit donc statuer sur son sort dans l’attente de son procès qui se tiendra le 29 novembre prochain à 9h. On apprend que Gérard a 13 mentions sur son casier judiciaire, qu’il a déjà fait 7 ans de prison pour escroquerie et qu’il souffrirait, selon ses dires, d’une « maladie psychologique, mais je ne sais pas laquelle ». Au vu de son casier, le procureur Willy Lubin demande à ce qu’il attende la prochaine audience en détention provisoire. « Est-ce sa place, à 83 ans, d’aller en détention provisoire? Je ne crois pas », tente son avocat. Le tribunal pense l’inverse et prononce le maintien en détention en attendant le 29 novembre. 

Tony Duret

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