NÎMES Trois conférences au Musée de la Romanité
Autour de son exposition temporaire "Bâtir un empire", le Musée de la Romanité organise un cycle de trois conférences les 3 et 10 février puis le 4 mars de 18h30 à 20h à l'auditorium.
En lien avec l’exposition "Bâtir un Empire. Une exploration virtuelle des mondes romains", le Musée de la Romanité propose à son petit public d’approfondir les thématiques principales liées à l’exposition grâce à un cycle de trois conférences.
Commençons par le commencement, le 3 février avec "Sauver le patrimoine en péril : innovation et médiation", une session conçue par Yves Ubelmann, président et co-fondateur d’Iconem, architecte DPLG et ingénieur spécialisé.
Les nouvelles technologies à l'aide
Conflits armés, urbanisation, pillages, changement climatique : le patrimoine mondial n’a jamais été autant menacé que ces dernières années. Des sites irremplaçables disparaissent régulièrement sous nos yeux entraînant avec eux le souvenir de nombreuses civilisations. Face à ce constat, il devient impératif d’agir pour contribuer à la sauvegarde de l’incroyable diversité culturelle que nous offre l’humanité. Aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent elles aussi de participer à cette lutte engagée pour la sauvegarde du patrimoine.
La mission d’Iconem est de contribuer à la préservation de ces biens culturels à l’échelle mondiale. Iconem est actuellement présente dans une trentaine de pays et réalise des modèles 3D photoréalistes de monuments menacés grâce à la maîtrise de la photogrammétrie, du scan laser et du scan à grande échelle via drones. La création de ces doubles numériques participe ainsi au travail de documentation de cet héritage culturel. Ces derniers peuvent être utilisés en tant qu’objets d’études par les archéologues ou encore les architectes.
Pourquoi une telle uniformité ?
Deuxième conférence, le 10 février avec "Reconnaître la marque de Rome : architecture monumentale et urbanisme des villes de l’Empire" pour thème et Vivien Barrière, archéologue, enseignant-chercheur en histoire et archéologie à CY Cergy Paris Université et conseiller scientifique de l’exposition "Bâtir un Empire" pour maître.
Après une visite commentée de l’exposition, la conférence reviendra en détail sur ce qui rapproche et ce qui distingue les différentes villes romaines du pourtour méditerranéen. Longtemps, on s’est imaginé la romanisation comme un modèle unique imposé aux populations conquises. On oppose encore souvent la manière rapide et profonde dont les provinces occidentales de l’Empire romain se sont transformées à la manière plus discrète dont les provinces orientales se seraient romanisées.
Plus éloignées de Rome, héritières des monarchies hellénistiques, les villes de ces provinces telles que l’Asie ou la Syrie restent durablement marquées par des traditions architecturales antérieures à la présence romaine. En revanche, les villes de Gaule, d’Espagne ou même d’Afrique paraissent adopter des modèles urbanistiques et architecturaux élaborés en Italie. La distinction entre Occident et Orient est-elle si tranchée ? La romanisation de l’Occident est-elle réellement uniforme ? Des jeux de l’amphithéâtre ou des thermes, quel est le meilleur marqueur de romanité ? Les dieux échappent-ils à la romanisation ou annoncent-ils au contraire le changement de système ?
La beauté à l'état pur
Pour finir le cycle le 4 mars, la troisième partie du piédestal culturel : "Quel avenir pour les sites antiques romains ? L’exemple de Lepcis Magna (Libye) et du pillage archéologique" sera annoncée par Vincent Michel, directeur de la Mission Archéologique Française de Libye, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Antiquité classique en Orient à l’Université de Poitiers, et expert dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Lepcis Magna, l’actuelle Lebda, mérite bien son nom, Lepcis "la Grande", cité conçue à l’égal de Rome, qualifiée de "Rome de l’Afrique" par les Romains eux-mêmes. Fondée à la fin du VIe siècle avant J.-C., Lepcis Magna est la deuxième ville romaine du nord de l’Afrique, après Carthage et forme, avec Sabratha et Oea (l’actuelle Tripoli), la Tripolitaine, l’Ouest de la Libye actuelle.
Les vestiges de Lepcis Magna sont sans doute parmi les plus beaux et les mieux conservés du bassin méditerranéen. L’étendue de la ville, le bon état et la somptuosité des monuments publics et de leurs dimensions, tout concourt à laisser une impression des plus brillantes. En effet, aucune ville antique de la Méditerranée n’offre une telle diversité, une telle richesse monumentale et une telle beauté.
Lepcis Magna, patrie de l’empereur Septime Sévère, apporte beaucoup à la connaissance des villes romaines, révélant une ampleur et une verticalité insoupçonnées et cachant encore sous le sable tant de mystères que la conférence propose de dévoiler...
Actualités
Voir PlusActualités
NÎMES OLYMPIQUE Les Crocos mènent à Orléans, suivez la deuxième période en direct audio
Météo
MÉTÉO FRANCE Quel temps dans le Gard, ce samedi 20 avril ?
Actualités
GRAU-DU-ROI Saint-Pierre : l’appel désespéré des marins pêcheurs au préfet
Actualités
ALÈS Le Lidl de la Pierre Plantée officiellement inauguré
Actualités
ALÈS Inauguration festive pour Marinara Pizzeria Napoletana
Bagnols-Uzès
ROQUEMAURE/SORGUES Plusieurs centaines de collégiens commémorent le « Train fantôme », 80 ans après
Actualités
SAINT-CHRISTOL-LÈS-ALÈS Le nouveau Weldom a ouvert ses portes
Faits Divers
JUSTICE Alcoolisé et en récidive il frappe sa mère de 85 ans
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 19 avril
Actualités
GARD Les trains liO renforcé entre Génolhac et Chamborigaud
Actualités
AIGUES-MORTES Sandrine Berthon expose ses reflets à la chapelle des Capucins
Alès-Cévennes
SAINT-PRIVAT-DES-VIEUX Le festival des Cultures urbaines bat son plein sur les communes de l'Agglo
Actualités
JEU CONCOURS Gagnez vos places pour le spectacle Le prix d'un Goncourt le 28 avril à L'Ombrière
Actualités