L'Association des usagers de la SNCF du Gard avait lancé en fin d'année, une pétition en ligne pour protester contre les retards quotidiens, les suppressions de trains aux heures de pointe et le manque de places dans les rames. 450 personnes ont signé en ligne. La semaine dernière, une réunion a eu lieu avec la Région, déléguant de la SNCF en Occitanie.

Mercredi 10 janvier, l'Association des usagers de la SNCF du Gard a rencontré Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région Occitanie en charge des Mobilités. Premier échange formel depuis plusieurs mois. Et une première bonne nouvelle, depuis la rentrée de janvier, des améliorations ont été observées notamment avec moins de retards et moins de suppressions et, surtout, des usagers sur la ligne Fons-Saint Mamert qui ont pu apprécier le confort des sièges le matin notamment. "On espère que cela va durer" souligne Anne Marie Skora, présidente de l'association.

Le vice-président a pris note cependant des difficultés et assuré de son soutien. "Nous lui avons proposé de lui remettre les pétitions en main propre prochainement" complète la représente de l'association. Par ailleurs, Jean-Luc Gibelin a souhaité lors de cet échange faire part du travail toujours en cours sur le rétablissement de correspondances à Nîmes entre les lignes du littoral et des Cévennes qui ont été perdues lors du changement de service mi-décembre 2023. "Le problème est pris en compte."

Autre dossier qui avance : le remplacement du matériel roulant. "Une partie des trains est en rénovation "mi-vie" dans les ateliers à Périgueux. 18 trains Régiolis sont commandés (11 en novembre 2023 et 7 le seront en mars 2024). Ils seront livrés à partir de fin 2025 à raison d'un train par mois, puis deux par mois en fin de contrat. Lorsque tout le matériel sera disponible cela représentera 86 rames. La Région a demandé enfin à SNCF de rechercher du matériel d'occasion, ou neuf, ou tout ce qui pourrait augmenter la flotte du matériel avant 2026", toujours selon Anne Marie Skora.

Dernière nouvelle : la Région reversera aux abonnés annuels les pénalités qu'elle percevra de SNCF sous la forme d'un mois gratuit (ou deux peut-être) sur la période de mars ou avril, termine l'association de défense.