C’est un duel de malades qui se disputait ce soir. Avec cinq défaites pour seulement trois victoires, ces deux formations qui visent pourtant le top 5 et une qualification européenne en fin de saison, affichent le même bilan négatif au coup d'envoi. Pour tenter de stopper la série de quatre défaites consécutives, le club nîmois a changé de capitaine, donnant le brassard à Acquevillo et faisant revenir le capitaine emblématique Rebichon en tant que conseiller technique auprès du staff pour retrouver l’âme usamiste.
En jambes d’entrée, Pardin réalise trois arrêts consécutifs et lance les siens dans cette entame (4-5, 9e). Cela a le don de réveiller Demaille, le portier varois qui a fait une parenthèse nîmoise de 2022 à 2024, qui décide d’imiter son homologue. Sa formation capitalise sur ses arrêts et prend les devants en cette fin de première période. Une période compliquée pour les Nîmois qui passent près de cinq minutes sans marquer et voient les exclusions temporaires d’Abdelhak et Faustin, les pénaliser.
18 arrêts pour l'ancien nîmois Demaille
Mené de trois buts à la pause (16-13), Nîmes doit réagir, mais n’y parvient pas. Les deux portiers se livrent une belle bataille à distance. Mais c’est finalement Demaille qui l’emporte avec 18 arrêts contre 11 pour Pardin. Le Varois a joué un bien vilain tour à son ancienne équipe. Nîmes paye son manque de réalisme et n’a jamais su revenir, dans le money time, à un but pour mettre la pression et faire douter Saint-Raphaël.
Les hommes de David Degouy s’inclinent finalement 31-28 et les doutes continuent de s’accumuler. Nîmes enchaine une cinquième défaite consécutive et pointe à la 12e place après neuf journées. Loin, bien loin de ses ambitions du début de saison. Les démons de la saison passée sont de retour et le derby face à Montpellier, samedi prochain au Parnasse, fait craindre beaucoup d’inquiétudes.