Face à un adversaire qui a connu également un début de saison mitigé, proche au classement et qui a les mêmes ambitions européennes, l'USAM avait l'occasion de confirmer sa belle dynamique : trois matchs sans défaite depuis le magnifique succès dans le derby. Un court déplacement qui promettait une véritable bataille offrant souvent des scores serrés.
C'était le cas en début de partie. Nîmes était mené mais restait au contact grâce notamment à son buteur Guéric Vincent, appelé cette semaine dans la liste élargie de l'équipe de France pour l'Euro 2024. Il permettait même à Nîmes de prendre la tête durant une minute (11-12, 25e), c'est la seule fois que les Nîmois sont parvenus à passer devant dans cette partie. Aix virait en tête à la pause (16-15).
Le retard était trop grand
L'exclusion temporaire de Derisbourg avait de lourdes conséquences juste avant le retour aux vestiaires. L'entame nîmoise était catastrophique. Sous la houlette d'Aymeric Zaepfel, Aix prenait jusqu'à sept buts d'avance et l'USAM ne marquait pas durant les huit premières minutes de la deuxième période. Des Gardois complètement dépassés, le temps mort pris par David Degouy n'inversait pas de suite la tendance.
Par la suite, la Green team se reprenait, porté par son dernier rempart Wesley Pardin qui avait à cœur de briller face à son ancienne équipe où il a évolué pendant sept saisons (2017-2024). Ses 13 arrêts n'ont pas suffi pour recoller. Pourtant, Nîmes a eu les opportunités pour revenir à deux buts d'écart, mais a raté le coche. Le retard étant trop important. Sentant l'affaire entendue, les Nîmois ont lâché dans les dernières minutes pour finalement s'incliner 32-26.
"C'est nous qui avons tout gâché. On avait quelque chose à valider ce soir et on ne l'a pas fait", réagit frustré après coup Hugo Kamtchop-Baril. Nîmes reste 10e au classement et devra réagir samedi prochain pour le dernier match de l'année au Parnasse.