Pour ce dernier match de l'année, Nîmes veut s'offrir un joli cadeau de Noël en décrochant chez son voisin occitan sa première victoire à l'extérieur de la saison. Au classement, Toulouse affiche une place et un point de plus avant la rencontre. Deux formations aux caractéristiques similaires. Elles font partie des trois plus mauvaises attaques du championnat et totalement à l'inverse des trois meilleures défenses : la première face à la troisième. 

Des stats qui se confirment sur l'entame de match après un score serré et peu de buts marqués (5-5, 19e). D'entrée, Nîmes doit composer avec un coup dur et l'expulsion définitive (carton rouge) dès la 2e minute de son pivot Kamtchop-Baril pour un geste dangereux. De quoi plomber les hommes de David Degouy dès le début de la partie. 

Ancien portier du Fénix de 2008 à 2017, Wesley Pardin écoeure les tireurs toulousains notamment sur penalty. Les locaux négocient mieux le dernier tiers du premier acte et virent en tête. David Degouy intègrent déjà dans la rotation les jeunes Kenzo Guironnet et Bastien Lafosse. L'arrière droit de 19 ans parvient d'ailleurs à trouver la faille et inscrit le premier but de sa carrière en Starligue. La fin de première période est difficile pour la Green team qui accuse un retard de trois points à la pause (12-9). 

La balle d'égalisation ratée

Au retour des vestiaires, Toulouse reste maître de son sujet et il faut attendre d'arriver à la moitié de cette deuxième période pour voir les Gardois réussir à réduire l'écart (18-17, 44e) obligeant le coach adverse à prendre un temps mort. La défense plus haute des Nîmois posent problème au Fénix. Derrière, l'USAM et Gibelin ratent la possession pour égaliser, sans doute le tournant du match. De quoi nourrir des regrets puisque Toulouse refait son avance (20-17, 48e). 

"Il reste du temps pour revenir !", encourage Guéric Vincent en s'adressant à ses coéquipiers lors du temps mort nîmois. En vain, les locaux accentuent leur avance et ne tremblent pas pour s'imposer 27-22. L'USAM termine cette phase aller sans aucun succès à l'extérieur. Malgré une huitième défaite en 15 matchs, Nîmes, qui sera sans doute 10e à mi saison, reste pourtant qu'à quatre longueurs de la cinquième place européenne. Il faudra forcément proposer autre chose en 2026 pour se présenter comme un candidat sérieux au top 5.