Publié il y a 2 h - Mise à jour le 25.09.2025 - CC - 2 min  - vu 304 fois

VERGÈZE Feu de palettes, route bloquée : les salariés d’Owens-Illinois en colère

manifestation owens illinois vergèze

Les manifestants ont aussi brûlé des pneus 

- Photo CGT

Pour le moment, la direction et les syndicats ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde concernant le plan social lié à la fermeture de la verrerie et les 164 salariés concernés.

En avril dernier, l’entreprise américaine Owens Illinois, qui a racheté la verrerie du Languedoc en 2011, a annoncé la fermeture du site de Vergèze. Ainsi, 164 salariés, de cette usine installée à côté de Perrier, se retrouvent sur le carreau. Hier, des négociations avaient lieu entre la direction française du groupe et les syndicats concernant le plan social mis en place. Des propositions bien loin des attentes des syndicats. « Le peu qu’ils nous ont donné ne ressemble même pas à des miettes, mais à des poussières. C’est carrément irrespectueux pour les salariés », déplore Bruno Santiago, délégué syndical CGT à la verrerie de Vergèze.

En colère, les salariés ont décidé ce matin de manifester en brûlant des palettes et des pneus devant le site de Vergèze. Une centaine de salariés d’Owens-Illinois sont présents. La circulation est coupée sur la RD139, sans doute jusqu’à la fin de la journée, les gendarmes sont sur place. De son côté, l’usine est à l’arrêt. Si les discussions ne tournaient pas encore autour des indemnités de licenciement, les premiers points ont rapidement fait état d’importants désaccords. « Sur le congé de reclassement, on souhaite l’allonger de 12 à 24 mois, la direction nous accorde 13 mois, ça ne va pas », poursuit Bruno Santiago.

Avec les sous-traitants, ce sont au total 300 emplois qui sont concernés par cette fermeture. Selon les syndicats, cette mobilisation a eu un premier effet escompté. Puisque cet après-midi, une nouvelle réunion doit se tenir avec la direction et les syndicats concernant le site de Vergèze. Ce que réclament les syndicats, c’est qu’un plan social spécifique pour le site gardois soit négocié et pas en commun avec les autres usines ciblées par des fermetures partielles. Les négociations ne font que débuter. 

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