Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 02.09.2013  - 2 min  - vu 247 fois

VIANDE DE CHEVAL Commentaires et questions autour la polémique qui touche l'abattoir d'Alès

Que faire des 3000 chevaux qui partiront à la retraite chaque année en Languedoc Roussillon  ? Ph DR

Après la réaction de la mairie dans l'affaire d’abattage de chevaux à Alès en provenance d’un éventuel trafic international (voir notre article), les élus d'opposition F. Gabillon (PS) et B. Mathéaud (PS) ont tenu à témoigner leur "soutien à l'abattoir cévenol et à ses salariés dont le travail, ces dernières années, a permis de redresser une structure économiquement menacée".  De son coté, Hugues Calvin Président du Conseil des équidés du Languedoc-Roussillon insiste sur les conséquences qu'aurait une nouvelle affaire pour la filière cheval et pose également la question de la fin de vie des équidés en Languedoc-Roussillon

Fabien Gabillon, conseiller municipal PS D'alès, s'il déplore "la réaction initiale de la Mairie "circulez il y a rien à voir" qui était inadaptée, reconnait qu'elle est aujourd'hui est plus appropriée à la situation. L'enquête doit se poursuivre, la ville a raison de se porter partie civile... . Benjamin Mathéaud (PS) qui s'exprime sur cette question avec Jean Claude Holdrinet, Conseiller politique régional d'Europe Ecologie Les Verts souhaite "que les différentes enquêtes lancées tant par la justice que par les services du ministère de l'Agriculture aboutissent le plus rapidement possible et que toute la lumière soit faite sur cette affaire pour  rassurer au plus tôt les consommateurs par la plus grande transparence... Au vu de la situation économique et de l'emploi dans le bassin d'Alès, nous n'avons pas besoin de ce coup dur supplémentaire..."

Que fait on des vieux chevaux ?
Hugues Calvin Président du Conseil des équidés du Languedoc-Roussillon précise en préambule "que cette nouvelle affaire toucherait des chevaux non destinés à la consommation humaine réintroduits dans le circuit « alimentaire ».  Il rappelle donc que "les élevages de chevaux  de  trait  (ou  chevaux  lourds), filière très importante dans notre région ne sont nullement impliqués.  L'autre question de fond que soulève cette affaire est celle de la gestion de la fin de vie des  équidés.  "Il  faut  savoir  qu’en  Languedoc-Roussillon,  tous  les  ans,  entre  2  et  3000  équidés  partent  à  la  retraite,  sortent  de  leur  vie  « active ».  Qu'ils  appartiennent  à  des  particuliers  ou  des  professionnels,  nous  devons  réfléchir  à  la  gestion  de  ces  équidés.  Nous  n'allons  pas  les  stocker sur la place de la Comédie ! Cette problématique est également liée au coût prohibitif et inique de l'équarrissage. Là encore, nos entreprises équines supportent un coût énorme si on le compare à celui que l'on connaît dans la filière bovine par exemple.  Cela  doit  impérativement  être  renégocié  et  le  conseil  des  équidés  est  prêt  à  prendre  toute  sa  place  dans  la  discussion  avec  les  pouvoirs  publics et les différents acteurs. 

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