Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 20.01.2022 - corentin-migoule - 2 min  - vu 440 fois

ALÈS Le centenaire de Jean-Marie Granier célébré au musée Pierre-André Benoit

Les grands formats, "très rares" en gravure, de Jean-Pierre Granier. (Photo C.M)

À l’occasion du centenaire de la naissance de Jean-Marie Granier (1922-2007), le musée-bibliothèque Pierre-André Benoit d'Alès propose de découvrir Le langage secret des paysages, exposition des œuvres de du graveur gardois, du 21 janvier au 30 avril 2022.

Après avoir célébré le centenaire de "PAB" en 2021, le musée Pierre-André Benoit d'Alès récidive en livrant une exposition consacrant l'œuvre de Jean-Marie Granier, graveur gardois né en 1922 et disparu en 2007. Au total, 61 œuvres gravées au burin et à la pointe sèche sont présentées au premier étage de l'établissement du 21 janvier au 30 avril 2022.

"Bien qu’il se soit aussi approprié d’autres thématiques comme le nu et les herbiers, on a choisi de ne s'intéresser qu'à sa production de paysages", justifie Carole Hyza, conservatrice des musées d'Alès, au sujet de l'artiste gardois ayant laissé derrière lui une production artistique de près de 3 000 estampes ainsi qu’une centaines de dessins.

Tout au long de sa vie, le natif de Lasalle a été en perpétuelle recherche graphique répondant ainsi à des problématiques diverses autour de la représentation du réel et du mouvement. C'est lui qui inventera un nouveau langage l'amenant à des gravures extrêmement détaillées et fidèles à la réalité, ainsi qu'à des figurations abstraites. La représentation du paysage, prédominante dans son œuvre gravée, est guidée par une volonté presque obsessionnelle de décrypter les signes du monde. De l’Espagne aux Cévennes, en passant par la ville, Jean-Marie Granier explore les frontières de la réalité et de sa représentation dans un travail riche et multiple.

Cette exposition consacrée à son travail baptisée Le langage secret des paysages retrace donc l’évolution graphique de celui qui "griffe la planche de cuivre comme il dessinerait sur le papier". C'est ainsi qu'au premier étage du musée PAB, on découvre "une magnifique série baptisée Camargue", précise Carole Hyza, qui ne peut s'empêcher d'établir un parallèle avec l'œuvre de Lucien Clergue. Enfin, parce qu'il éprouvait "une fascination" inexpliquée pour les carrières de Beaucaire qu'il visitait "très régulièrement", Granier en a consacré deux séries exposées jusqu'au 30 avril prochain.

Corentin Migoule

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