Il y a des choses qui ne vont pas bien à Nîmes. Comme dans toutes les villes de France. Il y a aussi fort heureusement des réussites. Et indéniablement, la dernière grande réalisation spectaculaire de Jean-Paul Fournier en est une. Hier lundi, c'est donc avec un sourire gourmand que le maire s'est avancé devant les journalistes pour annoncer fièrement le seuil symbolique du million de visiteurs atteint par le Musée de la Romanité en ce début du mois de juin 2025. Sept ans après son ouverture en grande pompe en 2018 avec une inauguration assurée par la ministre de la Culture de l'époque, Françoise Nyssen et la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga. Ce lieu d'histoire face à l'amphithéâtre romain de Nîmes n'a rien à envier aux autres musées comme celui de Narbonne par exemple et ses 100 000 visiteurs annuels. Grâce à ses collections exceptionnelles, ses expositions d’envergure, le Musée de la Romanité attire. Il est même devenu le passage obligé des touristes. Et la fierté des Nîmois avertis. La culture et la transmission comme le souhaitait le maire depuis si longtemps. Et la dynamique touristique qui permet à la ville des retombées économiques importantes. Avec l’ouverture prochaine du centre de congrès H2 en proximité, à l'automne prochain, Nîmes va encore davantage se renforcer. Avec un outil dédié cette fois au tourisme professionnel. Reste que ces deux sites devront assurément dialoguer ensemble pour proposer un parcours touristique complet aux visiteurs extérieurs. Il est question aussi de travailler l'attractivité éducative et culturelle pour les jeunes générations et les autres publics de la ville. Cette mission confiée par la Ville à la SPL Culture et Patrimoine, exploitant le Musée de la Romanité, et demain le Palais des Congrès, est immense. Depuis son ouverture, une dizaine d'expositions temporaires ont eu lieu avec des partenariats prestigieux dont certains des plus grands musées de France et d'Europe comme les Galeries de Florence en Italie ou encore le musée du Louvre à Paris. Des animations spéciales sont aussi proposées lors de chaque période de vacances scolaires, plus de 250 événements culturels depuis son ouverture. Souvent pour un public concerné. Il y a donc nécessité de trouver les ressorts pour convaincre ceux qui hésitent à franchir le seuil de l'entrée. Pas crainte. Pire, car certains considèrent que ce n'est pas fait pour eux. Or, la culture, l'histoire, la transmission du savoir, il n'y a rien de mieux pour faire unité.