La gigantesque fresque qui vient d'éclore sur l'une des façades extérieures de l'Urban parc aura nécessité cinq journées de travail pour l'artiste montpelliérain Moins12prod. Depuis la préparation du mur ce vendredi 26 mai qui intervenait alors à quelques heures du début du festival Chauffe Marcel (relire ici), le graffeur est aux prises avec la façade haute de 12 mètres ayant occasionné l'aide d'une nacelle. 

Ralenti durant ce week-end de Pentecôte par la chaleur et un épisode orageux, l'artiste s'attaque ce mardi aux dernières finitions. Son œuvre qui représente un entrelacement de mains symbolisant le vivre-ensemble trône à côté - et légèrement au dessus - d'un portrait féminin, lequel est blotti entre celle-ci et une autre fresque baptisée "Mon p'tit bordel" par Ozer, son auteur, artiste alésien d'Art Attack. 

Plus loin, toujours dans la rue Marcel Paul qui a littéralement changé de visage, un portrait à l'effigie de l'ancien ministre de De Gaulle, syndicaliste et militant communiste ayant donné son nom à cette artère reliant le centre ville au quartier des Près-Saint-Jean, a été graffé au cours du week-end sur le mur d'un hangar appartenant à la Ville. Ce dernier, situé près des locaux du service Patrimoine, avait été préalablement repeint en vert clair.

Lentement mais sûrement, la rue Marcel Paul se transforme pour prendre des airs des quartiers nîmois Richelieu et Gambetta, transfigurés par le travail des graffeurs à l'occasion de la manifestation annuelle intitulée "L'Expo de Ouf !".