Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 10.07.2015 - baptiste-manzinali - 1 min  - vu 351 fois

INTERVIEW Trois questions à Cypress Hill

B-Real et Sen Dog du groupe Cypress Hill, en interview au Lives au Pont 2015. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Cypress Hill est le nom d'une rue de South Gate, banlieue de Los Angeles, qui a inspiré B-Real pour le nom de son groupe formé en 1988. 27 ans plus tard, ils sont toujours là et ont survécu à tous les courants. Ils étaient sur la scène des Lives au Pont hier soir.

Quel regard vous portez sur le rap français ?

La première fois que l'on est venu en France, c'était en 1993. On a vu le hip-hop grandir ici donc on a une relation très spéciale avec ce pays, la façon dont on fait de la musique ici nous plait beaucoup.

L'an dernier, Method Man et Red Man jouaient sur cette même scène. Vous n'avez jamais eu l'idée de tourner ensemble ?

Beaucoup de nos paires sont devenus des amis, comme Busta Rhymes ou Eminem. On aimerai faire des collaborations avec certain d'entre eux. En ce qui concerne Method Man et Red Man, on tourne constamment donc c'est très difficile d'arriver à se croiser. Mais rien n'est impossible, on en a souvent parlé ensemble.

Vous avez composé un morceau de la bande originale de Judgment Night (1993) avec Sonic Youth, groupe de rock-noise. C'était plutôt atypique pour l'époque... 

À l'époque, chaque genre musical était catalogué, aujourd'hui c'est devenu presque normal de fusionner avec plusieurs styles, c'est ce qui fait évoluer le hip-hop, et l'art en général. On aime tellement ce que l'on fait qu'on est toujours inspiré. Il faut être honnête, ce n'est pas un vrai travail, on aime la création, c'est véritablement une passion. On continuera tant qu'on aura cette flamme.

Baptiste Manzinali

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