Publié il y a 2 h - Mise à jour le 26.10.2025  - 3 min  - vu 149 fois

VIDÉO Yanis SiAh : "Si un jour, je peux faire résonner ma voix dans les arènes"

Yanis-SiAh

Yanis-SiAh dans le rôle de Simba dans le Roi Lion au Théâtre Mogador

- Photo DR Yanis-SiAh

C'est dans la peau de Simba, la comédie-musicale Le Roi Lion au Théâtre Mogador qu'on retrouve Yanis SiAh depuis 2024.

Yanis-SiAh
Yanis-SiAh dans le rôle de Simba dans le Roi Lion au Théâtre Mogador • Photo DR Yanis-SiAh

On avait laissé le jeune nîmois Yanis SiAh sur la scène des arènes pour accompagner sur des prestations de danse, les artistes de l'émission La Chanson de l'année. Depuis plusieurs années maintenant, son parcours force l'admiration. Il est dans les premiers rôles de nombreux spectacles variés tels que Cats, Tom Sawyer, We Will Rock You ou encore West Side Story. Sans oublier le spectacle Grease, qu’il interprétera plus de 250 fois. C'est dans la peau de Simba, la comédie-musicale Le Roi Lion au Théâtre Mogador qu'on le retrouve depuis 2024. L'occasion aussi de présenter son premier opus musical. Interview.

Objectif Gard : Après le succès exceptionnel l’an dernier, la comédie musicale Le Roi Lion continu de cartonner au théâtre Mogador. Comment est-ce que vous vous êtes retrouvé dans ce spectacle ?

Yanis SiAh : J’avais décidé de faire une pause avec la comédie musicale après en avoir fait pendant des années. J’ai enchainé ces dernières années entre concerts au Japon, télévision notamment la Star Academy. Et puis, j'ai croisé le metteur en scène du Roi Lion sur un tournage et il m'a fait savoir qu’il cherchait à me joindre depuis un petit bout de temps. Il ne trouvait pas de Simba. J'ai alors rencontré les créatifs américains, à l’origine du show il y a 30 ans. Le stress était énorme. Il fallait leur prouver que je méritais d’être Simba. Ce fut très rapide. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Et quelques mois plus tard, e me suis retrouvé à défendre le premier rôle du Roi Lion.

Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur ce spectacle ?

Il a une triple lecture. Les enfants trouvent leur compte, les parents aussi. Les anciennes générations, les nouvelles. Il y a une lecture thérapeutique, un peu plus spirituelle. Au-delà des couleurs, de l’évidence de l'histoire qu'on connait tous, Il y a aussi toute la partie chorégraphie et scénographique qui est assez exceptionnelle. La mise en scène est millimétrée. C'est un puzzle en fait, il faut d’ailleurs une sérieuse concentration avec les décors géants.

Et le succès est là…. Comment vivez-vous cette médiatisation ?

Oui, ce spectacle est un vrai succès. Déjà, l'année dernière et il est renouvelé cette année. La presse, les émissions TV comme Quelle époque de Léa Salamé. Après, malgré le succès, on ne va pas se mentir, Il y a aussi un rythme extrêmement intense. Vu que ça marche, la production rajoute des dates. On se retrouve avec 8 ou 9 spectacles dans la semaine. Ce qui est énorme. Cela demande une réelle hygiène de vie. Il faut être irréprochable sinon, impossible de suivre la cadence. On est vraiment devenu des sportifs extrêmes.

Photo DR Yanis-SiAh

Comment trouver du temps pour autre chose ?

C'est compliqué de trouver du temps pour faire autre chose. C'est là que je suis un peu particulier. C'est comme cela que je me nourris. Je suis hyper actif.

Ce qui vous a emmené à préparer un projet musical personnel…

C’est ma première musique. Et on l'a découvert au Grand Rex cette semaine. C'était complètement fou. Mais c’est une passion depuis très longtemps. Jusque-là, je me suis retrouvé à chanter, danser au service des histoires d’autres. Et j'avais toujours ce rêve, un peu dans le coin, de partager mon histoire. Et ma vision des choses. Mais je ne me le suis jamais autorisé. Cette chanson qui est sortie aujourd’hui dimanche, c'est la première que j'aie finie. Je l’ai composée et écrite en 2018. Et je m'étais fait une promesse à l'époque sans savoir si j'allais la tenir. C'est la première fois que j'ai eu le courage de mettre des mots dessus. Et toutes les autres chansons sont venues après. J'ai lancé une cagnotte participative et j’ai financé tout seul en autoproduction. Je me suis retrouvé réalisateur, j'ai fait les costumes. J'ai choisi les lumières, la découpe et j’ai fait le montage. Et c'est mon tout premier bébé qui sort.

Yanis-SiAh
Photo DR Yanis-SiAh

Quel est le message de cette création ?

C'est très personnel. Je me suis libéré de tous les codes de la musique pour faire vraiment selon ma vision. Je sens qu'il y a un embouteillage psychologique et énergétique en moi. Et j'ai besoin de le partager. C'est devenu vital.

Un dernier mot pour Nîmes, votre terre natale. La consécration : jouer à Paloma un jour ?

J’avoue. Mais j'adorerais faire les arènes un jour. Ce serait exceptionnel. J’ai dansé aux arènes déjà. C'était déjà incroyable d'être là. J'étais à deux doigts de chanter. Les arènes, c'est ma vie C'est là où j'ai entendu les premières musiques. Si un jour, je peux faire résonner ma voix dans les arènes, ce serait incroyable ! Et je me dis que c'est possible

Découvrez le clip-vidéo de Yanis Si Ah : "c̶o̶d̵e̶s̶" : 

Il vous reste 80% de l'article à lire.

Pour continuer à découvrir l'actualité d'Objectif Gard, abonnez-vous !

Votre abonnement papier et numérique
à partir de 69€ pour 1 an :

  • Votre magazine en version papier et numérique chaque quinzaine dans votre boite aux lettres et en ligne
  • Un accès illimité aux articles exclusifs sur objectifgard.com

Culture

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio