Un album que Ti’John, ancien du groupe de reggae Djalekt, également passé par le rock, la folk, la pop ; chanteur, guitariste, bassiste ou encore batteur au gré de ses pérégrinations musicales, met un peu de tout ça dans ce nouvel opus où il ambitionne de « réunir tous ces styles dans un seul univers, le mien. » Interview.
Objectif Gard : Vous êtes un touche-à-tout de la musique. Comment ça se retrouve dans « 42 », votre nouvel album ?
Ti’John : Cet album, c’est de la pop, de la folk, un peu de reggae avec une pointe de rock, de slam, de bossa, de musiques caribéennes… On est sur un mélange de toutes les influences que j’ai pu avoir depuis que j’ai commencé à faire des concerts, il y a une quinzaine d’années.
C’est donc un album très ouvert ?
Oui, c’est une ouverture musicale, le but est de toucher un peu tout le monde. Vu que j’ai fait plein de choses diverses et variées, l’idée est d’arriver à réunir tous ces styles dans un seul univers, le mien, qui parfois peut paraître un peu farfelu, puisque je peux passer du coq à l’âne. Pour moi, il s’agit de représenter la dualité qu’on peut ressentir quand on est dans une démarche de quête de sens, c’est ce qui m’intéresse le plus. Et pour moi, cette quête de sens passe par la musique.
Cette quête de sens se retrouve dans le nombre 42, qui donne son titre à votre album. Ce n’est pas un choix innocent…
Effectivement, c’est une référence au « Guide du voyageur intergalactique » de Douglas Adams. Dans ce livre, il est demandé à un ordinateur de calculer le sens de la vie, et l’ordinateur répond « 42 » (« 42 » est, dans le livre, la « réponse à la grande question sur la vie, l’Univers et le reste », faisant de ce nombre une référence courante dans la pop culture, notamment anglo-saxonne, NDLR). C’est une réponse absurde, une forme d’humour absurde. C’est une référence qui m’a toujours fait rire, j’aime l’utiliser comme symbole de la quête de sens, qui peut parfois être aussi absurde que cette réponse.
Quelle place occupe la scène pour vous ?
C’est là où ce que je fais prend tout son sens. Si on ne fait que des choses dans un studio, c’est hyper intéressant, mais on ne les partage pas avec les autres. La scène, c’est là où tout se passe pour moi. Même la composition de mes morceaux passe par la scène, j’ai testé beaucoup de morceaux sur scène avant le studio.
Ti’John sera en concert le 21 novembre à la Moba, à Bagnols, où il partagera la scène avec Jasmine et L’école des comptoirs. Habitué du jeu en solo sur scène, il sera cette fois entouré de musiciens. Plus d’informations ici.
« 42 » est disponible sur les plateformes de streaming.
