C'est son object fétiche depuis toute petite : l'appareil photo. Son premier, elle l'a piqué à ses parents. Originaire de Saint-Laurent-des-Arbres, Clara Vincent vibre pour sa passion « depuis le collège » : la photographie. Derrière ses clichés, se cachent des natures mortes. Son style, inimitable et intimiste, fascine et nous pousse à contempler, plutôt que de simplement regarder. À 22 ans, Clarangele, poursuit ses études, en Master design industriel, avec une spécialisation de conception de projets à Lyon. Plongez dans son univers.
« Des natures mortes contemporaines » mises en scène
Derrière l'oeuvre, il y a la vision de l'artiste, qui sait ce qu'elle veut montrer : « Je fais des études de design. Donc cela a un peu orienté mon oeil dessus. J’ai tendance à regarder ses matières, ses textures, ses couleurs. Je compose chez moi, je tente de le mettre en scène et de l’embellir, en réalisant des scènes. J'ai créé des natures mortes contemporaines et les colorent, pour apporter un regard différent, une valeur poétique », décrypte-t-elle. Les objects sélectionnés portent en eux une histoire. C'est le cas de ceux qu'elle a photographié chers aux yeux de ses grands-parents.
Conférencière au Salon de la Photo à Paris
Ses oeuvres ne sont pas passées inaperçues. Le dimanche 12 octobre dernier, la photographe en herbe a eu l'honneur d'être conviée au Salon de la Photo à Paris. Clara Vincent a participé à une conférence, intitulée : « Photographier le quotidien : changer de regard sur l’ordinaire ». À ses côtés, figuraient 14 autres nouveaux talents. La voilà désormais dans la cour des grands, même s'il lui reste des marches à monter. Dans un coin de sa tête, la gardoise songe à un métier : « La photographie est quelque chose d'autodidacte. Je l'ai fait en parallèle. C'est en train de fonctionner c'est très bien. Je trouve le temps de le faire. Je voudrais être désigner santé et continuer la photo en parallèle », se projette-t-elle, en réalisant des « objets utiles aux gens », complète-t-elle, désireuse d'apporter à un nouveau souffle. Après un stage de 4 à 6 mois en entreprise, ce sont les portes, que la photographe amatrice, souhaite entrouvrir.
« Tant que l’on a l’envie et la passion, il faut tester »
Même à plus de 200 km, son village natal ne la quitte pas. Comme une manière de rappeller, que tout le monde peut réussir, dans son domaine de prédilection, qu'importe l'endroit d'où il vient : « Je viens d’un petit village. J'avais fait le lycée d'art appliqué à Nîmes. C’est chouette de se dire, que ce n’est pas que l’on vient d’un petit village, que l’on ne peut pas réaliser de grandes choses. Tant que l’on a l’envie et la passion, il faut tester et rester soi-même. »
Une positive attitude qui devraient attirer les flashs vers ses natures mortes décalées.
Attiré(e) par ses photographies ? Retrouvez ses créations sur son compte Instagram : clarangele_photos.