Sur la piste, les couples se forment. Les quatre chanteurs lancent une sevillana et les pas s’enchaînent aussitôt. Des hommes, mais surtout des femmes en habit de folklore, se lèvent et dansent, parfois en duo, parfois seules. Certaines connaissent la chorégraphie par cœur, d’autres improvisent en riant.
Ce samedi soir, Paloma a pris des airs d’Andalousie. La grande salle respirait la fête, la feria sevillana. Après les animations, les Cantores de Híspalis ont marqué la scène nîmoise de leurs cinquante ans de carrière.
Palomas Sevillanas
Guitares, voix, rythme… Dès les premières mesures, le public s’est positionné sur la piste devant la scène, emporté par les sevillanas, la rumba et le flamenco populaire. Dans les gradins, les palmas du public battent la mesure.
À coup de refrains repris en chœur, les musiciens rendent hommage aux racines populaires du genre et à ses influences latines. Un voyage musical et émotionnel à la hauteur du groupe espagnol en communion totale avec le public.
Sur la piste, les couples se forment. Les quatre chanteurs lancent une sevillana et les pas s’enchaînent aussitôt. Des hommes, mais surtout des femmes se lèvent et dansent, parfois en duo, parfois seules. En robe et mantón de Manila, ce grand châle orné de longues franges, porté sur les épaules ou noué autour de la taille, certaines connaissent la chorégraphie par cœur, d’autres improvisent en riant.
Les robes tournent, les mains claquent, les voix répondent aux chants qui proviennent de la scène. Les verres de vino circulent entre les assortiments de tapas d’Héloïse, la créatrice culinaire de La table Nomad’. DJ Vincent prend ensuite le relais. Les rythmes se mêlent, rumba, flamenco, musique moderne. La salle reste pleine. Comme dans les ferias andalouses, chacun participe, sans distinction. Des enfants aux grands-parents.
Cantores de Híspalis ont offert un spectacle apprécié tant par sa convivialité que par sa dimension musicale soignée. Une expérience d’Andalousie importante, où l’on danse, chante et applaudit ensemble. Le public est resté plus tard et a savouré ce moment, prolongeant la soirée comme dans un tablao, le temps d’une nuit. C’est la fiesta Paloma !
