Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 18.09.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 172 fois

CCI GARD Francis Cabanat et Eric Giraudier sur la ligne de départ

Eric Giraudier et Francis Cabanat. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Fin septembre, la campagne électorale pour la CCI Gard s'ouvrira. Un affrontement inédit, secoué par la nouvelle organisation de la Chambre Consulaire qui devient départemental, va voir s'opposer le président sortant, Henri Douais et le président actuel de la CCI Alès, Francis Cabanat accompagné d'Eric Giraudier.

Bien avant la date d'ouverture de la campagne (30 septembre), Francis Cabanat et Eric Giraudier sont en ordre de marche. Réunions de travail, programme, désignation des ambassadeurs et rencontres régulières avec la presse sont au programme.

Objectif des présidentiables : montrer que le travail de fond sous l'alliance des deux hommes sera le leitmotiv de la prochaine mandature. Une des premières mesures : créer une dynamique de territoire en s'alliant avec les collectivités dans les territoires oubliés "Il faut s'entendre avec tout le monde pour co-construire des projets et les faire financer. C'est parfaitement l'éco-système alésien que l'on doit dupliquer dans tout le Gard, je m'y engage", s'exprime Francis Cabanat. Et pour montrer sa sincérité, Francis Cabanat parle même de "restitution annuel de fiches actions qui seront rendues public afin de montrer à tous l'avancée de notre travail" et rajoute : "Au delà de l'élection, c'est la forte crédibilité du Gard qui est en jeu face à Toulouse et Montpellier". Pour y parvenir, l'idée est simple : travailler projet par projet.

La méthode sera différente mais les hommes aussi. Des ambassadeurs devront assurer le maillage du territoire : Jean-Pierre De Faria à Alès, Philippe Broche à Bagnols et Eric Giraudier à Nîmes et décliner l'expérience alésienne de ces dernières années.

Autre volet : la formation continue. "En souffrance avec des formations pas adaptées au besoin qui perdent de l'argent, nous proposons la création d'un campus des métiers de l'Internet", avance Eric Giraudier qui précise sa pensée : "Il faut se donner des leviers d'action. Pourquoi on observe que la CCI Nîmes n'arrive pas à faire comme à Alès ? Si vous perdez beaucoup d'argent sur la formation, faut se poser les bonnes questions et réorienter la formation sur les besoins d'aujourd'hui des entreprises".

Financement des projets 

En ce qui concerne le siège de la future CCI Gard, le choix n'est pas arrêté mais la décision de quitter la Rue de la République est actée "L'économie sur les coûts de fonctionnement, de maintenance et d'accessibilité nous permettront de dégager des moyens pour le développement économique et la mise en place de nouvelles filières" affirme l'ex-président de la CCI Nîmes.

Car elle est là, l'idée derrière les têtes de Cabanat-Giraudier, assurer à la CCI Gard une révolution douce pour l'inscrire parfaitement dans son époque et celle de demain. "Le mode de financements des projets va évoluer à partir de 2017 : on ne prendra plus en compte le poids économique de la Chambre mais la récurrence des projets fiables et garantit. Moi même, je ne signerais jamais un dossier sans business modèle et business plan" tranche Francis Cabanat qui tacle : "ça fera mal aux CCI qui dorment".

Pour être force de proposition et assurer un niveau d'investissement performant, la gouvernance de la CCI Gard se fera sous le modèle de l'entreprise avec des pôles de compétences incarnés par des ambassadeurs : commerces, tourisme, industrie, services, ... "Je suis surpris par l'attente sur le Gard d'une vraie coopération crédible et exemplaire entre la CCI et les acteurs du territoire", conclut Francis Cabanat qui présentera le détail de son programme en début de semaine prochaine.

Abdel Samari

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