TOURISME L’union fait la force pour la CCI du Gard
En cette période estivale, la Chambre de commerce a renouvelé sa convention avec l’association « le Club des sites touristiques du Gard » qu’elle a elle-même lancée en 1999.
Des moyens logistiques, humains et donc financiers. Ce mardi, le président de la CCI Gard, Éric Giraudier et son homologue du Club des sites touristiques du Gard, Jean-Marc Groul, ont reconduit leur partenariat. Une coopération étroite, qu’ils mènent depuis 18 ans, la CCI étant à l’origine de la création de l’association. Le contenu de cette convention a été peu détaillé. Les protagonistes ont préféré se concentrer sur leur action : développer l’attractivité touristique du territoire, l’un des principaux moteurs de l’économie gardoise.
Un budget annuel de 70 000€
Créée en 1999, l’association présente un budget annuel de 70 000€ et regroupe 45 sites touristiques du département. Des sites qui, pour adhérer à la structure*, doivent remplir plusieurs critères : accueil, propreté, traduction en trois langues de leurs documents, billetterie… Parmi les adhérents, on retrouve de « gros » sites comme les Arènes de Nîmes, le Pont-du-Gard, le Seaquarium du Grau-du-Roi, mais aussi de plus petits : le Musée 1900 ou la bambouseraie d’Anduze.
Selon la chambre consulaire et le Club, chaque structure y trouve son avantage. Les plus petites bénéficient d’une inscription sur une carte, éditée en 200 000 exemplaires par l’association et distribuée dans les offices de tourisme, les hébergeurs et bien sûr, les sites membres. « Une communication qu'ils auraient du mal à s’offrir, s'ils étaient seuls », glisse Jean-Marc Groul. Pour les sites plus importants, le besoin de notoriété n’est pas le même. Alors, pourquoi y adhérer ?
Pour Olivier Jalaguier, vice-président à la CCI Gard en charge des services et directeur de l'agence de communication Terra Luna, il ne faut pas négliger « l’importance du réseau » : « aujourd’hui une organisation se met en place, on le voit avec l’avénement du plan du tourisme de la Région, dans lequel les autres collectivités s'inscrivent.» Le président Jean-Marc Groul est aussi directeur du Seaquarium du Grau-du-Roi : « Je peux vivre sans le club, mais je ne représenterai plus cette identité gardoise » : « 2 à 3 millions de visiteurs viennent sur nos sites. Ils doivent rester et consommer sur le territoire. Nous devons y réfléchir et proposer ensemble.» Dans le tourisme comme ailleurs, l'union fait la force.
Coralie Mollaret
*La cotisation annuelle varie entre 1 750€ et 900€, selon le nombre de visiteurs.
Et aussi :
Le « ticket malin » qui permet aux visiteurs de circuler sur l’ensemble des sites. Munis de l’entrée de l’un des sites, les touristes pourront profiter d’une réduction de leur billet chez les autres membres de l'association. Les arènes de Nîmes n'ont (malheureusement) pas adhéré à la démarche.
Un tourisme de « qualité ». Défendant le bienfondé de l'association, Olivier Jalaguier a expliqué : « Pour adhérer au Club, les sites doivent ratifier une charte. Il y a une dimension pédagogique dans cette charte. Exemple : une club de kayak sur le Gardon. Si le moniteur se contente de ramer et descendre la rivière en rigolant, ça ne marchera pas. Si en revanche, c’est un instructeur qui explique la nature, ses évolutions et les sites traversés, ça marche. Le but est de tirer vers le haut l’offre touristique.»