Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 11.03.2022 - norman-jardin - 2 min  - vu 1303 fois

NÎMES Collège Jules Verne, les enseignants demandent plus de moyens

Les manifestants devant le collège Jules-Verne (photo Norman Jardin)

Océane Mouchon et Audrey Puyet devant le Collège Jules-Verne (photo Norman Jardin)

Ce jeudi, des enseignants du collège Jules-Verne manifestaient devant leur établissement pour dénoncer la baisse des dotations horaires globalisées.

Il y a un mois, l’enveloppe des dotations horaires globalisées a été communiquée aux établissement REP (réseaux d’éducation prioritaire) et REP +. Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour certains enseignants le compte n’y est pas. Ce jeudi, devant le collège Jules-Verne (40 rue du Vallon, à Nîmes), une vingtaine d’enseignants a manifesté sa colère.

« On se sent un peu méprisé parce qu’on nous dit que l’on ne peut rien faire, qu'il faut que l’on arrête de se plaindre »

« Déjà l’année dernière nous avions perdu 15 heures et cette année c’est encore 10 heures de moins. Pour rendre Jules Verne attractif nous avons ouvert des options, qui sont vectrices de mixité. Elles étaient financées, mais elles ne le sont plus. En Français, nous ne pouvons aider que six élèves de sixième, ce n’est pas suffisant. On se sent un peu méprisés parce qu’on nous dit que l’on ne peut rien faire, qu'Il faut que l’on arrête de se plaindre ». Déplore Audrey Puyet, enseignante en SVT (Science de la vie et de la terre) et élue au conseil d’administration.

« On ne veut pas de l’argent pour nous mais pour les élèves »

Le collège Jules-Verne accueille 502 élèves et l’année prochaine ils seront une dizaine de plus avec une classe en moins. Les enseignants demandent plus de moyens pour les élèves, à l’image d’Océane Mouchon, professeure d’éducation musicale et membre du conseil administratif au collège Jules-Verne : « Nous avons beaucoup d’élèves qui sont en difficulté avec la langue française et nous avons du mal à les inclure car nous n’avons pas de temps pour eux. On ne veut pas de l’argent pour nous mais pour les élèves. On est fatigués ». Les enseignants sont bien déterminés à se battre et ils mèneront d'autres actions dans les semaines à venir, s'ils ne sont pas entendus.

Norman Jardin

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