photo illustration Objectif Gard

Une voiture arrive devant un groupe de jeunes. Le conducteur stoppe à quelques mètres des cibles. Le passager baisse la vitre et laisse apparaître une arme. Des tirs résonnent, une personne est touchée de plusieurs plombs au visage et sur le corps. Nous sommes le lundi 8 mai à Aimargues.

L’enquête des gendarmes avance vite grâce à des témoignages, un homme aura même le temps de relever le numéro d’immatriculation. Les caméras de vidéosurveillance permettront d’identifier le propriétaire du véhicule. Le lendemain de l'agression, un homme d’une vingtaine d’années, le conducteur du véhicule est arrêté et placé en garde à vue, comme l’auteur présumé des tirs qui est interpellé dans la foulée... Le tireur affirme que cette action violente serait liée à un mauvais regard porté par la victime et qu’il aurait sorti le fusil pour lui faire peur. Un tireur qui est connu de la justice et qui comparaîtra vendredi matin en comparution immédiate pour les « violences avec arme » survenues à Aimargues il y a quelques jours. En attendant, il a été condamné hier, jeudi, par le tribunal correctionnel de Nîmes à 4 mois de prison pour « détention de stupéfiants ». Ce vendredi matin, les deux hommes placés en détention provisoire devront expliquer devant des juges ce comportement inquiétant.

Boris de la Cruz